L'orthographe à l'école

[Jacques]

J'ai écrit : au moins une vingtaine d'années. 1991 c'était il y a vingt ans. Et comme j'évalue à au moins, cela peut remonter avant.
Le souvenir de la date est flou dans ma mémoire, mais j'étais dans les chiffres.

[codrila]

Bien sûr

Je voulais avant tout montrer cet allongement impressionnant de la formation de ces enseignants au fil des années , alors que beaucoup de gens ont l'impression que leurs connaissances sont moins étendues qu'autrefois.

D'où ma question sur le contenu de cette formation.

[Perkele]

Pour ma part j'y vois un signe du manque de pertinence des programmes de préparation. En effet, pourquoi multiplier les années d'étude alors que nos instituteurs nous enseignaient des "valeurs sûres" avec passion et imagination ?

[JR]

De ce qui précède, on peut conclure que la formation des instituteurs est inappropriée. C'est certainement une des causes importantes du désastre social en cours.

[Perkele]

Les programmes destinés aux enfants sont également trop diversifiés ; on n'y reconnaît pas un objectif.

L'ancien objectif du certificat d'études "savoir lire écrire et compter" me semblait déjà vaste mais bien cerné. Et les maîtres s'employaient courageusement à l'atteindre.

[Anne]

Pour ma part j'y vois un signe du manque de pertinence des programmes de préparation. En effet, pourquoi multiplier les années d'étude alors que nos instituteurs nous enseignaient des "valeurs sûres" avec passion et imagination ?

Je pense que si l'on demande à un futur instituteur d'obtenir un diplôme de niveau bac+5 aujourd'hui, c'est parce qu'une grande partie des bacheliers est analphabète, et qu'avoir sa licence aujourd'hui ne veut plus dire grand chose (je le sais : j'en ai une, que j'ai obtenue sans aller aux cours et sans mettre le nez dans quelque livre que ce soit). On s'assure ainsi simplement que les personnes chargées de l'appentissage de base pour nos enfants ne sont pas des crétins incultes.

[Jacques]

J'aimerais ramener les brebis égarées au bercail : faire l'analyse critique ou la critique tout court, bonne ou mauvaise, de l'enseignement et de la formation des instituteurs, nous éloigne des objectifs du forum, et même du thème d'origine de ce sujet.
Il serait temps que nous en revinssions à la langue française, objet de nos préoccupations et de tous nos soins.

[Jacques-André-Albert]

Je pense que les considérations sur l'enseignement et la formation des instituteurs sont plus directement liées à l'orthographe à l'école que ne l'est la journée d'appel à la défense à l'heure d'été.

[Perkele]

Pour ma part j'y vois un signe du manque de pertinence des programmes de préparation. En effet, pourquoi multiplier les années d'étude alors que nos instituteurs nous enseignaient des "valeurs sûres" avec passion et imagination ?

Je pense que si l'on demande à un futur instituteur d'obtenir un diplôme de niveau bac+5 aujourd'hui, c'est parce qu'une grande partie des bacheliers est analphabète, et qu'avoir sa licence aujourd'hui ne veut plus dire grand chose (je le sais : j'en ai une, que j'ai obtenue sans aller aux cours et sans mettre le nez dans quelque livre que ce soit). On s'assure ainsi simplement que les personnes chargées de l'appentissage de base pour nos enfants ne sont pas des crétins incultes.

Nous devons passer pour des minables quand nous annonçons nos bac+5 des années 70. :D

[Jacques]

Je pense que les considérations sur l'enseignement et la formation des instituteurs sont plus directement liées à l'orthographe à l'école que ne l'est la journée d'appel à la défense à l'heure d'été.

Que voulez-vous dire à propos de cette journée d'appel à la défense de l'heure d'été ? Je n'ai jamais entendu parler de cela. Je crois qu'il y a un quiproquo, ou quelque chose m'échappe.

[Claude]

Je viens de prendre connaissance des derniers messages de ce sujet et suis comme Jacques ; je n'ai pas compris l'allusion que vous avez accompagnée d'une trombinette rieuse.
EDIT : j'ai compris ; je n'avais pas suivi le sujet sur l'heure d'été.

[Jacques-André-Albert]

Les administrateurs n'administrent-ils pas tous leurs sujets ?
C'est là.

[Jacques]

La confusion vient de ce que vous parlez d'appel à la défense, alors qu'il s'agit de la Défense, quartier de Paris où se déroule la journée d'appel.
Quoi qu'il en soit, dans le présent sujet comme dans l'autre, j'ai aussi lancé un appel, à savoir qu'il serait temps de nous reconcentrer sur la langue française proprement dite. L'exposé sur l'histoire de la formation des instituteurs a engendré une digression dont il faut savoir sortir.

[Jacques-André-Albert]

La confusion vient de ce que vous parlez d'appel à la défense, alors qu'il s'agit de la Défense, quartier de Paris où se déroule la journée d'appel.

Je crois que TSOS voulait parler de la Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD), ancien nom de la Journée défense et citoyenneté (JDC). Que ferions-nous sans ces acronymes (SNCF, DGSE anciennement SDECE, HLM, SPA, ANPE, CGT et CFDT, DDASS, CROUS, UNÉDIC, FONGECIF, IUFM, ONG, OGM, ORTF, PMU, UMP, PS, les anciens RPR, UNR, SFIO, PSU, MRG, ...) que dénonçait récemment un de nos participants.
Un de ces acronymes est très ancien, c'est RPR.

[TSOS]

Oui, c'est exactement ça; j'avais mis le D en majuscule pour faire ressortir l'acronyme JAPD, qui contient le D.