violeter

[Joëlle]

Si j'écris : L’officier public disparaissait derrière des piles de dossiers rembourrés, d’où s’échappaient parfois un bout de papier violeté d’écriture serrée.
est-ce que vous comprenez que le bout de papier en question est couvert de mots écrits à l'encre violette ?

[Perkele]

C'est en imitation de "noirci" ?

Et que diriez-vous de "violet de menues pattes de mouches" à l'exemple de "rouge de honte" ou "vert de peur" ?

[Jacques]

Le sens n'est pas compréhensible pour moi ; je me demande si violeté existe, et je signale une faute d'accord : le verbe s'échapper doit s'accorder au singulier avec le sujet bout.

[Joëlle]

pardon pour la GROSSE faute de grammaire. j'ai tapé trop vite !
Violeter existe dans mon dictionnaire : "donner une couleur violette à".

Pour les pattes de mouche, non, je ne peux pas écrire cela : les actes notariés étaient rédigés la plupart du temps, si ce n'est toujours, en très belle écriture.

[Jacques]

Je n'ai trouvé violeter ni dans le Larousse, ni dans le Robert, ni dans le Hachette. Vous risquez l'incompréhension de la part de vos lecteurs.

[Manni-Gédéon]

Je n'avais jamais lu ni entendu ce verbe. En revanche, je l'ai trouvé dans le petit Larousse Illustré de 2007.

VIOLETER v.t. Teinter de violet

En lisant votre phrase, je n'ai pas trouvé l'expression très claire, peut-être parce que l'utilisation de l'encre violette n'est pas habituelle.
À l'école, vers 5-6 ans, j'ai dû écrire avec une plume en bois sur laquelle on fixait un bec métallique, et qu'on trempait dans un encrier. Mais j'ai le souvenir que l'encre était bleue.
Il me semble qu'autrefois on utilisait l'encre violette à l'école et l'encre noire pour les documents officiels. Mais peut-être que je me trompe, car je ne suis pas une spécialiste.

Si vous remplaciez violeté par noirci, cela ne manquerait pas de réalisme et ce serait peut-être plus clair.

[Perkele]

Selon les années, nous trempions notre porte-plume soit dans de l'encre bleue, soit dans de l'encre noire, soit dans de l'encre violette.

Les "pattes de mouche" ne m'évoquent pas une écriture inélégante, mais les minutes juridiques.

[Jacques]

À l'école, vers 5-6 ans, j'ai dû écrire avec une plume en bois sur laquelle on fixait un bec métallique, et qu'on trempait dans un encrier. Mais j'ai le souvenir que l'encre était bleue.
Il me semble qu'autrefois on utilisait l'encre violette à l'école et l'encre noire pour les documents officiels. Mais peut-être que je me trompe, car je ne suis pas une spécialiste.

Dans mon école c'était bien de l'encre violette.

[Jacques-André-Albert]

Idem pour moi

[Anne]

Si vous remplaciez violeté par noirci, cela ne manquerait pas de réalisme et ce serait peut-être plus clair.

Je crois au contraire que ce serait plus foncé.

[Manni-Gédéon]

Vous m'avez bien eue ! :D

[Joëlle]

mes années d'école primaire (années 1960) se sont passées encore avec plume, encrier en faience blanche encastré dans le coin d'un petit bureau en bois, et encre violette.
Il se peut effectivement que l'encre utilisée par les notaires et gens du métier était noire, et ce depuis le début du XXè siècle. Je vais me renseigner. (mon histoire se déroule dans les années 1900).

[Jacques]

Au début du XXe les actes notariés étaient dactylographiés. Quand nous avons acheté notre premier terrain, nous avons reçu l'acte de propriété de nos prédécesseurs, rédigé vers 1920 avec une machine à écrire.

[Manni-Gédéon]

J'ai trouvé des articles intéressants sur la machine à écrire ici et là. Voici quelques modèles.

Joëlle, vous risquez d'être condamnée à modifier la scène en question.