Amire a écrit :Bonjour.
Je suis désolé:1- du tutoiement(j'ai toujours utilisé ''vous'' en m'adressant à vous, mais dernièrement on m'a demandé sur un forum de tutoyer comme font tous les membres et c'est là que je n'ai pas fait attention ici).
Bonne journée! :D
Ce n'est pas grave ; encore deux tutoiements et vous aurez un gage.
Dernière modification par Claude le mar. 13 déc. 2011, 10:09, modifié 1 fois.
Amire a écrit :Bonjour.
Je suis désolé:1- du tutoiement(j'ai toujours utilisé ''vous'' en m'adressant à vous, mais dernièrement on m'a demandé sur un forum de tutoyer comme font tous les membres et c'est là que je n'ai pas fait attention ici).
Bonne journée! :D
Ce n'est pas grave ; encore deux tutoiements et vous aurez un gage.
C'est quoi, déjà, les gages ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
On peut aussi infliger quatre heures d'écoute sans interruption des chansons de la Canadienne dont j'ai oublié le nom, jusqu'à atteindre le seuil de la dépression nerveuse.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :S'il est arabophone, il ne sait peut-être pas établir la différence : en arabe, en chinois, en hébreu le vous de politesse n'existe pas.
Jacques-André-Albert a écrit :Il faut préciser, qu'à l'inverse, le tutoiement n'existe pas en Anglais, contrairement à ce que pourraient nous laisser penser les traductions fournies par les journalistes.
En hongrois, il y a le tutoiement et deux niveaux de vousoiement, avec des formes différentes pour le singulier et le pluriel.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
manni-gedeon a écrit :
En hongrois, il y a le tutoiement et deux niveaux de vousoiement, avec des formes différentes pour le singulier et le pluriel.
C'est la même chose en espagnol : vous singulier, vous pluriel, tu singulier et tu pluriel. Ils ont bien fait les choses. Les germanophones n'ont qu'un seul vous, mais aussi ce tutoiement pluriel, déroutant pour un francophone.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
manni-gedeon a écrit :
En hongrois, il y a le tutoiement et deux niveaux de vousoiement, avec des formes différentes pour le singulier et le pluriel.
C'est la même chose en espagnol : vous singulier, vous pluriel, tu singulier et tu pluriel. Ils ont bien fait les choses. Les germanophones n'ont qu'un seul vous, mais aussi ce tutoiement pluriel, déroutant pour un francophone.
Allez dire ça à mes élèves que les espagnols ont bien fait les choses, ils trouvent cela inutile et préfèrent l'anglais avec son "you"...
Petite précision concernant l'espagnol: la distinction entre vouvoiement de politesse (singulier "usted" et pluriel "ustedes") et tutoiement (singulier "tú" et pluriel "vosotros") n'est pas identique dans tout le monde hispanique... La grande majorité de latinoaméricains et certains espagnols méridionaux utilisent "ustedes" à la place de "vosotros" par exemple. Et en Argentine (entre autres) on a un système un peu particulier avec le "vos" très typique qui remplace le "tú" et qui est un vestige de l'ancien tutoiement pluriel (le "vous" de tutoiement français). En Argentine, ceux qui utilisent le "voseo" ont donc un système très simple: "vos" pour le tutoiement singulier, "usted" pour le vouvoiement de politesse singulier et "ustedes" pour le vouvoiement de politesse pluriel et pour le tutoiement pluriel... ceci, évidemment, est sujet à des variations mais globalement, le système doit ressembler à cela.
Inutile non, c'est un mauvais jugement de gens qui ne veulent pas se casser la tête. Ce n'est pas difficile à apprendre, mais c'est surtout la pratique qui laisse perplexe, quand on n'est pas hispanophone de naissance, et cela est surtout une affaire de société : on ne sait pas trop comment faire.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :Inutile non, c'est un mauvais jugement de gens qui ne veulent pas se casser la tête. Ce n'est pas difficile à apprendre, mais c'est surtout la pratique qui laisse perplexe, quand on n'est pas hispanophone de naissance, et cela est surtout une affaire de société : on ne sait pas trop comment faire.
Quand les élèves apprendront pour savoir au lieu d'apprendre pour avoir une note et oublier après...
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Jacques a écrit :Inutile non, c'est un mauvais jugement de gens qui ne veulent pas se casser la tête. Ce n'est pas difficile à apprendre, mais c'est surtout la pratique qui laisse perplexe, quand on n'est pas hispanophone de naissance, et cela est surtout une affaire de société : on ne sait pas trop comment faire.
Inutile de trop se casser la tête puisque les espagnols ont une tendance très marquée à tutoyer... allez dans n'importe quelle boutique on s'adressera à vous en vous tutoyant.
Perkele a écrit :
Quand les élèves apprendront pour savoir au lieu d'apprendre pour avoir une note et oublier après...
Ah ça... je ne vous le fais pas dire. Mais le sujet est épineux. Personnellement, cela ne me dérangerait pas que l'on supprime la notation... mais le problème est que dans l'état actuel des choses, cela est impossible parce que les élèves ne le vivraient pas forcément bien (ils sont demandeurs de notes, ils veulent se comparer facilement aux autres); idem pour les parents... C'est assez ridicule, mais je crois que le poids des traditions est ici encore extrêmement lourd et je pense qu'il sera difficile à faire vaciller.
Quand je demande à faire un travail à la maison, je m'entends toujours dire: "c'est ramassé monsieur?", "c'est noté monsieur?" Sans note, pas de travail, c'est triste.
Cela va plus loin : l'objectif des élèves est d'avoir le bac et ils aimeraient qu'il y ait un minimum de choses qui les ennuient pour ce faire.
Pour la formation professionnelle c'est pareil (en dehors de quelques solide vocations) il se forment pour avoir le droit de percevoir un salaire. La formation ne doit pas être trop difficile et le travail non plus.
(Ouh ! Je suis bien pessimiste ce soir...)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Perkele a écrit :Cela va plus loin : l'objectif des élèves est d'avoir le bac et ils aimeraient qu'il y ait un minimum de choses qui les ennuient pour ce faire.
Pour la formation professionnelle c'est pareil (en dehors de quelques solide vocations) il se forment pour avoir le droit de percevoir un salaire. La formation ne doit pas être trop difficile et le travail non plus.
(Ouh ! Je suis bien pessimiste ce soir...)
Et bien je vous suis dans le pessimisme ce soir... j'ai d'ailleurs eu une discussion assez vive avec une de mes classes de terminale à ce sujet: on leur donne trop de travail, on ne fait que des choses inintéressantes... bref, je crois que le prochain cours j'entrerai dans ma salle avec un nez rouge et de grandes chaussures colorées, puisqu'on doit les divertir... Bon, j'arrête là moi aussi, je ne voudrais pas passer pour un prof blasé :D