Dans une émission de radio traitant d'économie ,
il était question du mal-endettement, des mal-endettés,
comme si ces mots étaient d'usage courant.
Est -ce le cas?
Mal logement ?
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
La fondation Abbé Pierre lance une campagne de sensibilisation dans le métro parisien, avec deux affiches "Le mal-logement se respire" et "Le mal-logement se transmet".
http://www.cbnews.fr/creation/bddpfils- ... e-a1023969
http://www.cbnews.fr/creation/bddpfils- ... e-a1023969
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
La construction est très ancienne, sous la forme mau-avant consonne : maudire, du latin maledicere, dire du mal ; maugréer, dérivé de maugré (voir bon gré, mal gré). On a donc mau + verbe et mau + nom,
et sous la forme mal + verbe ou mal + nom avant un mot commençant par une voyelle : malencontre, malversation, etc.
Rien de choquant dans ces néologismes, à mon avis, sauf qu'il faudrait reprendre mau- avant consonne, mais ce préfixe n'est plus compris.
et sous la forme mal + verbe ou mal + nom avant un mot commençant par une voyelle : malencontre, malversation, etc.
Rien de choquant dans ces néologismes, à mon avis, sauf qu'il faudrait reprendre mau- avant consonne, mais ce préfixe n'est plus compris.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
La construction est très ancienne, surtout sous la forme "mau-", qui a même laissé des traces patronymiques et toponymiques, comme Mauperthuis ou Maupassant.
Également sous la forme mal- devant voyelle, Malabry ou malotru.
Mais j'avoue que ce mal-logement ne me plaît guère (la chose bien sûr, mais le mot aussi), probablement à cause des deux "l". Il faut peut-être aussi mettre ça sur le compte de ma mal-lunaison !
Également sous la forme mal- devant voyelle, Malabry ou malotru.
Mais j'avoue que ce mal-logement ne me plaît guère (la chose bien sûr, mais le mot aussi), probablement à cause des deux "l". Il faut peut-être aussi mettre ça sur le compte de ma mal-lunaison !
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Malabri serait approprié, mais il fait penser à malappris. Malmaison sonne trop impérial quand il s'agit de personnes mal logées. Malhabitation est un peu long. Je penche pour maldemeure.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)