J'ai entendu cette expression dans mon entourage, dans le langage courant (sous la forme :
jouer les seconds couteaux), mais je ne saurais dire si elle est courante.
Le dictionnaire de l'Académie française a écrit :THÉÂTRE. Deuxième, troisième couteau, emploi secondaire dans les mélodrames. Fig. Jouer les deuxièmes couteaux, avoir une part subalterne dans une affaire criminelle.
Le Petit Robert de 1987 indique brièvement :
Deuxième couteau, comparse.
Le Petit Larousse illustré (2007) le considère comme familier :
Fam. Second couteau : personnage qui joue un rôle secondaire ; comparse, acolyte.
À travers ces différentes définitions, il me semble qu'il peut s'agir d'un complice, mais toujours avec la connotation de subalterne. Ce ne serait donc pas le cerveau de l'opération, ni un véritable associé.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde