Claude a écrit :Et si Est signifiait Esternay par hasard.
Je n'y avais pas pensé, mais puisque la manifestation a lieu dans cette ville, c'est plus que probable. Monsieur l'archiviste en chef est très en forme.
Comme dit JAA c'est tiré par les cheveux, et même davantage, mais c'est probablement une « fête d'été à Esternay ».
Anecdote : Esternay est traversé par un petit ruisseau d'une cinquantaine de centimètres de large, qu'on retrouve en d'autres endroits sous la même forme, c'est le Grand Morin. À bon nombre de kilomètres de là, un pont enjambe une rivière de probablement 20 à 25 m de large, c'est le Petit Morin. Je suis perplexe.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Les sujets d'agacement ne manquent certes pas avec la télévision.
La compagne du président de la République française s'appelle Valérie Trierweiler. Approximativement, ce nom germanique se prononce trîrvaïleur'.
Je suis pétri d'indignation quand j'entends les bavards télévisuels dire trillère vellère.
Les journalistes de radio et de TV ne devraient-ils pas recevoir une formation à la phonétique des langues étrangères les plus répandues ? N'y a-t-il pas quelqu'un pour leur indiquer comment prononcer ce nom, au moins ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je ne comprends pas que des femmes divorcées gardent le nom de leur ancien mari, à fortiori quand elles ont retrouvé un autre conjoint. Il y a là quelque chose de choquant. Je rappelle que le nom de naissance des femmes leur reste légalement toute leur vie.
Selon la loi française, le nom de l'époux est porté par coutume, mais n'a pas je crois valeur officielle. C'est le nom de naissance de la femme qui reste son véritable patronyme durant toute son existence.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je change de sujet.
Défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris. Devant la tribune présidentielle, une comédienne récite un discours de Gambetta relatif à la Révolution et à la prise de la Bastille. Arrive ce passage : « Le moindre serf devient citoyen. »
Et là c'est la gaffe : elle ne prononce pas le F final de serf (elle dit sèr'). Voilà donc les malheureux esclaves descendus encore d'un cran dans l'échelle des êtres vivants, pour être ravalés au rang de cervidés. J'ai pourtant appris à l'école primaire qu'on doit impérativement faire entendre le F dans ce mot qui est de la famille du verbe servir, alors qu'on ne le fait pas quand il s'agit d'un cerf. Ce n'est pas la première fois que l'erreur écorche mes oreilles, mais un comédien doit (devrait) avoir une diction et une prononciation impeccables, c'est son métier.
Dernière modification par Jacques le dim. 15 juil. 2012, 11:01, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Et le servage était déjà aboli depuis longtemps en 1789. (Mon intention n'est pas de dire qu'il ne subsistait pas d'inégalités... comme il en subsiste toujours, d'ailleurs.)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.