Dans un registre différent mais dans le même quotidien du soir daté du 27 décembre, à propos de la création d’un chantier de démontage de navires à Bordeaux, on peut lire au-dessus d’un cliché représentant un bateau haut d’une trentaine de mètres :Jacques a écrit :J'ai aussi remarqué cette faute, et j'ai tiqué. Les journaleux ne peuvent pas se mettre dans la tête la différence qui existe entre les deux adjectifs étudiant et estudiantin.
Il y a même une théorie fumeuse propagée par certains « spécialistes » qui dit qu'estudiantin est pédant ou affecté.
Un cargo de grande taille est découpé à Bassens, en amont de la cité girondine.
Je connais peu et mal cette belle ville de Bordeaux mais je sais qu’il existe un pont appelé « pont de pierre » dont le tirant d’air doit avoisiner les six mètres. Il était donc impossible que notre cargo s’engage à l’amont de Bordeaux.
Les Bordelais auraient-ils, comme à Saint-Pétersbourg, des ponts qui s’ouvrent la nuit pour favoriser le trafic fluvial ? Non, notre rédacteur a tout simplement confondu aval et amont.
Gogol Ertz m’a permis de découvrir que Bassens se trouve au nord de Bordeaux, en rive droite, donc à l’aval. Et, par parenthèse, en matière de marine, on doit dire chantier de déchirement car on y pratique le déchirage des bateaux. C’est le terme en usage.