L'ours, n'est-il pas l'encart qui donne les informations sur l'éditeur ?GB-91 a écrit :
Visser un ours : conversation un peu longuette (qui risque de déranger ceux qui se concentrent).
Vocabulaire et jargon de la correction
Oui, certes, l'ours est aussi le petit pavé qui, en fin d'ouvage, indique l'éditeur, la date d'édition, le nom de l'imprimeur, le tirage et parfois le nombre d'ouvrages numérotés. Comme le dépôt légal, c'est obligatoire. Mais je ne sais rien des origines de l'ours lorsqu'il s'agit d'un échange oral. Rien sinon qu'il s'agit d'une conversation qui n'intéresse que les deux interlocuteurs et où la profession n'a rien à voir.Perkele a écrit :L'ours, n'est-il pas l'encart qui donne les informations sur l'éditeur ?GB-91 a écrit :
Visser un ours : conversation un peu longuette (qui risque de déranger ceux qui se concentrent).
Oursier est aussi une réputation, le terme signifie bavard (des noms, des noms!)
- Hippocampe
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Merci GB pour ce vocabulaire?
"Mais je ne sais rien des origines de l'ours lorsqu'il s'agit d'un échange oral."
Vague idée: peut-être y avait-il à une époque un truc à visser pour insérer le bloc de lettres contenant l'ours; le travail s'arrêtait pour certaines personnes qui en profitaient alors pour papoter?
"Mais je ne sais rien des origines de l'ours lorsqu'il s'agit d'un échange oral."
Vague idée: peut-être y avait-il à une époque un truc à visser pour insérer le bloc de lettres contenant l'ours; le travail s'arrêtait pour certaines personnes qui en profitaient alors pour papoter?
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
Je ne vois rien qui se visse parmi le matériel de composition hormis sur les machines à imprimer. Selon moi, c'est emprunté à l'argot des ateliers quand visser prend le sens de fixer à ou souder à. Mais on sort de la typo pour passer dans le vaste champ des généralités.Hippocampe a écrit :Merci GB pour ce vocabulaire?
"Mais je ne sais rien des origines de l'ours lorsqu'il s'agit d'un échange oral."
Vague idée: peut-être y avait-il à une époque un truc à visser pour insérer le bloc de lettres contenant l'ours; le travail s'arrêtait pour certaines personnes qui en profitaient alors pour papoter?
Peut-être aussi que visser a plusieurs sens (comme écouter quand il signifie attendre) ? A creuser...
Je ne connais pas de "cheval" à la une d'un journal. Peut-être s'agit-il d'un régionalisme comme on en trouve dans la belgitude ou dans le Midi de la France?Perkele a écrit :N'existe-t-il pas également le "cheval", cet encadré en bas à droite de la Une d'un journal ?
Je connais "l'accroche", ces quelques lignes, souvent encadrées, qui renvoient à des articles en pages x et y et qui, après avoir fait saliver le lecteur, permettent d'opérer un classement sans avoir à feuilleter tout le journal. Comme le cheval, les accroches sont faites pour tirer la curiosité du lecteur vers le contenu du journal. C'est la seule hypothèse qui me vienne mais ça n'est qu'une hypothèse.
- Klausinski
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Ce que j'appelais l'accroche, c'était l'introduction d'un article, la conclusion s'appelant la chute et les lignes en gras qui recouvrent plusieurs colonnes me sont connues sous le nom de chapeau.GB-91 a écrit :Je ne connais pas de "cheval" à la une d'un journal. Peut-être s'agit-il d'un régionalisme comme on en trouve dans la belgitude ou dans le Midi de la France?Perkele a écrit :N'existe-t-il pas également le "cheval", cet encadré en bas à droite de la Une d'un journal ?
Je connais "l'accroche", ces quelques lignes, souvent encadrées, qui renvoient à des articles en pages x et y et qui, après avoir fait saliver le lecteur, permettent d'opérer un classement sans avoir à feuilleter tout le journal. Comme le cheval, les accroches sont faites pour tirer la curiosité du lecteur vers le contenu du journal. C'est la seule hypothèse qui me vienne mais ça n'est qu'une hypothèse.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Pas de chacal à ma connaissance. Mais si vous continuez sur ce ton, je vais prendre un bœuf !Perkele a écrit :Chameau, ours, cheval... Y aurait-il un "chacal" dans le jargon de l'imprimerie ?
Prendre un bœuf, prendre son bœuf : se mettre en colère.
Par extension, : bœuffier, celui qui se met facilement en colère.
(Un f, deux ff, je ne suis pas du tout sûr de moi.)
Les recherches se poursuivent, le zoo ferme à 18 heures.