J'ai fait jadis de la programmation sur ordinateur, j'ai surtout développé des jeux, mais aussi de rares utilitaires. Il n'y a pas de différence. Le petit Robert définit logiciel comme « programme d'informatique ».manni-gedeon a écrit :À mon humble avis, programme et logiciel ne sont pas synonymes.
Un programme est une séquence d'instructions. Un logiciel (système d'exploitation, tableur, traitement de texte, etc.) contient des programmes, des fichiers de configuration et de données, des bibliothèques logicielles, etc..
programme de radio
- Jacques
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Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
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C'est ce que je dis un peu plus haut.manni-gedeon a écrit :À mon humble avis, programme et logiciel ne sont pas synonymes.
Un programme est une séquence d'instructions. Un logiciel (système d'exploitation, tableur, traitement de texte, etc.) contient des programmes, des fichiers de configuration et de données, des bibliothèques logicielles, etc..
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
À l'origine, un programme se suffisait à lui-même : c'était une liste d'instructions données à un ordinateur pour qu'il accomplisse certaines tâches, et lui indiquant les comportements à adopter en fonction de situations qui survenaient en cours de route. Par la suite, on a adjoint au programme des fichiers annexes contenant des données, des graphismes et quantité d'autres choses ; il y en a des dizaines, voire des centaines, le programme restant le noyau, ce qu'on nomme l'exécutable. Le mot logiciel est apparu pour désigner ces ensembles complexes et s'est progressivement substitué à programme. Dans la pratique, il n'est pas fautif d'employer l'un pour l'autre, même si programme disparaît du vocabulaire moderne.
N.B. : hormis le Petit Robert qui définit clairement le logiciel comme un « programme d'ordinateur », les autres noient le poisson dans une définition vague comme ensemble de procédés et de règles régissant le fonctionnement d'un ordinateur, ce qui ne veut rien dire.
L'imprécision et le charabia des dictionnaires montrent simplement que les auteurs de ces définitions pataugent dans l'incompréhension.
N.B. : hormis le Petit Robert qui définit clairement le logiciel comme un « programme d'ordinateur », les autres noient le poisson dans une définition vague comme ensemble de procédés et de règles régissant le fonctionnement d'un ordinateur, ce qui ne veut rien dire.
L'imprécision et le charabia des dictionnaires montrent simplement que les auteurs de ces définitions pataugent dans l'incompréhension.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Pareillement, celui qui lit une épreuve sur papier afin de mettre le texte en conformité avec la copie et avec les règles du code typographique est appelé correcteur.Claude a écrit :C'est là-dessus effectivement que je voulais attirer l'attention :
- le programme informatique est créé par le programmeur ;
- le programme d'une chaîne de télévision est établi par le programmateur.
Celui qui s'empare de la page composée et l'ouvre pour procéder aux corrections et changements demandés par le correcteur s'appelle le corrigeur.
La fonction est tombée en désuétude avec l'introduction de l'informatique puisque le correcteur est en même temps corrigeur devant son écran et, de plus en plus souvent hélas! la fonction de correcteur est assurée par l'auteur lui-même qui se relit avec l'appui du correcteur automatique.
Programme – Emission
Pour moi, ces deux termes n’ont jamais posé de problème. Programme sous-entend une série, une suite, une variété d’éléments dont chaque émission constitue l’un d’entre eux. Il va de soi que chaque émission en tant que telle peut (et doit) avoir son programme (ou son menu) : une présentation, un exposé, un accompagnement musical ou sonore, la parole donnée à des auditeurs, les titres des morceaux donnés au cours d’une émission musicale, etc sont autant d’éléments du menu de l’émission.
Si je transpose à l’écrit, programme correspond au sommaire d’un ouvrage dont les éléments (émissions) sont les chapitres et sous-chapitres.
Toutefois, ce mot de programme est parfois utilisé pour désigner la chaîne qui diffuse et là je ne suis plus d’accord. Chaîne ou canal me semblent mieux convenir. Et en écrivant cela je me rends compte que j’ai traduit l’anglicisme chanel.
Le mot n’est pas aussi innocent qu’on pourrait croire, on est captif sur un canal, on ne s’en évade pas. Chaîne me semble mieux approprié, plus large, avec une connotation de solidarité, de complicité entre l’auditeur et celui ou celle qui conduit l’émission. Je ressens cela avec Frédéric Lodéon, avec Philippe Meyer ou Jean-Christophe Victor.
Pour moi, ces deux termes n’ont jamais posé de problème. Programme sous-entend une série, une suite, une variété d’éléments dont chaque émission constitue l’un d’entre eux. Il va de soi que chaque émission en tant que telle peut (et doit) avoir son programme (ou son menu) : une présentation, un exposé, un accompagnement musical ou sonore, la parole donnée à des auditeurs, les titres des morceaux donnés au cours d’une émission musicale, etc sont autant d’éléments du menu de l’émission.
Si je transpose à l’écrit, programme correspond au sommaire d’un ouvrage dont les éléments (émissions) sont les chapitres et sous-chapitres.
Toutefois, ce mot de programme est parfois utilisé pour désigner la chaîne qui diffuse et là je ne suis plus d’accord. Chaîne ou canal me semblent mieux convenir. Et en écrivant cela je me rends compte que j’ai traduit l’anglicisme chanel.
Le mot n’est pas aussi innocent qu’on pourrait croire, on est captif sur un canal, on ne s’en évade pas. Chaîne me semble mieux approprié, plus large, avec une connotation de solidarité, de complicité entre l’auditeur et celui ou celle qui conduit l’émission. Je ressens cela avec Frédéric Lodéon, avec Philippe Meyer ou Jean-Christophe Victor.
Programme – Émissions
9 janvier, 7 heures. France-Inter est en grève depuis lundi 7.
La dame vient de dire, je cite : « … nous ne sommes pas en mesure de diffuser nos programmes habituels ».
Je ne comprends toujours pas cette confusion entre programme et émissions.
J’aurais dit : « notre programmation habituelle » ou « nos émissions habituelles ».
Ce ne sont pas des programmes qui sont diffusés, ce sont bien des émissions. Le programme est l’ensemble des émissions, C’est le contenant, pas le contenu. Ou alors, j’ai tout à apprendre.
9 janvier, 7 heures. France-Inter est en grève depuis lundi 7.
La dame vient de dire, je cite : « … nous ne sommes pas en mesure de diffuser nos programmes habituels ».
Je ne comprends toujours pas cette confusion entre programme et émissions.
J’aurais dit : « notre programmation habituelle » ou « nos émissions habituelles ».
Ce ne sont pas des programmes qui sont diffusés, ce sont bien des émissions. Le programme est l’ensemble des émissions, C’est le contenant, pas le contenu. Ou alors, j’ai tout à apprendre.
Programmes - Émissions
En établissant un parallèle avec la lecture, la réflexion m’a conduit à la comparaison d’une bibliothèque avec un poste de radio.
Je pénètre dans la bibliothèque – j’ouvre la radio
Je me dirige vers la salle des publications de langue française – je choisis parmi les chaînes de langue française
Je cherche et décide quel genre d’ouvrage consulter (technique, roman, relation de voyages, poésie…) – je capte une chaîne répondant à mon attente (infos, musique classique, conférence, débat…)
Je consulte le répertoire des ouvrages en rayons – je m’informe des divers programmes offerts pour la journée
Parmi lesquels je retiens deux ou trois ouvrages – je note quelles émissions écouter ce jour et sur quelles chaînes
Je parcours le sommaire d’un ouvrage – je m’intéresse au contenu de chaque émission (le sujet traité, les œuvres musicales, la qualité des participants à un débat…)
J’ouvre un livre à tel et tel chapitres – j’écoute telle et telle émissions (ou partie retenue)
Un passage du livre a attiré mon attention, je le photocopie – une émission m’a semblée intéressante, je l’enregistre.
On constate donc que programme et émission ne peuvent se confondre.
J’ai traité de la radio parce que c’est le sujet initialement retenu, j’aurais pu prendre pour exemple la télévision car c’est ainsi que je pratique, par sélection à partir du programme des émissions proposées par chaque chaîne. Je ne regarde finalement que trois émissions chaque semaine et leur durée n’excède pas le quart d’heure. Parfois, par exception, je me laisse accrocher par un article de Télérama ou l’annonce d’une émission hors du commun.
Je pénètre dans la bibliothèque – j’ouvre la radio
Je me dirige vers la salle des publications de langue française – je choisis parmi les chaînes de langue française
Je cherche et décide quel genre d’ouvrage consulter (technique, roman, relation de voyages, poésie…) – je capte une chaîne répondant à mon attente (infos, musique classique, conférence, débat…)
Je consulte le répertoire des ouvrages en rayons – je m’informe des divers programmes offerts pour la journée
Parmi lesquels je retiens deux ou trois ouvrages – je note quelles émissions écouter ce jour et sur quelles chaînes
Je parcours le sommaire d’un ouvrage – je m’intéresse au contenu de chaque émission (le sujet traité, les œuvres musicales, la qualité des participants à un débat…)
J’ouvre un livre à tel et tel chapitres – j’écoute telle et telle émissions (ou partie retenue)
Un passage du livre a attiré mon attention, je le photocopie – une émission m’a semblée intéressante, je l’enregistre.
On constate donc que programme et émission ne peuvent se confondre.
J’ai traité de la radio parce que c’est le sujet initialement retenu, j’aurais pu prendre pour exemple la télévision car c’est ainsi que je pratique, par sélection à partir du programme des émissions proposées par chaque chaîne. Je ne regarde finalement que trois émissions chaque semaine et leur durée n’excède pas le quart d’heure. Parfois, par exception, je me laisse accrocher par un article de Télérama ou l’annonce d’une émission hors du commun.
D'accord avec vous, Jacques. Bizarrement, j'avais écrit: "j'allume la radio" et j'ai changé pour "j'ouvre" en me disant que je ne l'éclaire pas, je ne la mets pas en lumière, j'ouvre le processus pour rendre le récepteur opérationnel. J'ai établi une analogie avec "j'ouvre le journal, j'ouvre un livre..."Jacques a écrit :Permettez-moi d'émettre une protestation : ouvrir la radio est de style très familier. Je dirais j'allume.
Sans doute aurais-je réagi différemment avec le téléviseur puisque lui, au moins, il produit de la lumière.
![[embarrassé] :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
Par ailleurs, en électricité, je ferme le circuit afin que le courant puisse passer.
Décidément, notre langue recèle bien des pièges !
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Pièges auxquels aucun de nous n'échappe. J'ai grandi dans un quartier populaire de Paris où l'on parlait un français approximatif. Et là-bas, on disait « j'ouvre la lumière » ou « je ferme la lumière ». On disait aussi « mets tes chaussures dans tes pieds ».GB-91 a écrit : Décidément, notre langue recèle bien des pièges !
Et pour prouver qu'aucun de nous n'est à l'abri, j'ai appris très récemment que « forum de discussion » est un pléonasme, parce que le forum est un lieu de discussion, selon la définition qui se réfère aux pratiques antiques.
Jusqu'alors, je n'avais jamais bronché.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Je pense que l'expression « allumer la radio » reste liée à l'époque que certains d'entre nous ont connue où il fallait attendre que les lampes chauffent et brillent (un peu comme les nouvelles ampoules à basse consommation) pour pouvoir profiter de la « TSF » et écouter Marcel Fort, Geneviève Tabouis, la famille Duraton, Raymond Souplex et Jeanne Sourza, Zappy Max, etc.GB-91 a écrit :D'accord avec vous, Jacques. Bizarrement, j'avais écrit: "j'allume la radio" et j'ai changé pour "j'ouvre" en me disant que je ne l'éclaire pas, je ne la mets pas en lumière, j'ouvre le processus pour rendre le récepteur opérationnel. J'ai établi une analogie avec "j'ouvre le journal, j'ouvre un livre..."Jacques a écrit :Permettez-moi d'émettre une protestation : ouvrir la radio est de style très familier. Je dirais j'allume.
Sans doute aurais-je réagi différemment avec le téléviseur puisque lui, au moins, il produit de la lumière.![]()
Par ailleurs, en électricité, je ferme le circuit afin que le courant puisse passer.
Décidément, notre langue recèle bien des pièges !
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)