Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Mais je continuerai à me satisfaire de ma "nullité affligeante en orthographe et en français. "Jacques a écrit : Nous en revenons à ce constat que les matheux considèrent être seuls à avoir du génie et méprisent les disciplines littéraires ou assimilées, ce qui explique leur nullité affligeante en orthographe et en français. Et cette nullité me donne le droit, à mon tour, de les mépriser. Toujours la guéguerre, mais ce sont eux qui ont commencé.
INDIGNATIONS 4
- JR
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François Rabelais
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Les enfants surdoués ne sont doués en maths que par une forme d'intuition. C'est leur cerveau droit qui fait tout le travail, à une vitesse telle qu'ils ne peuvent pas expliquer leurs résultats.JR a écrit :Mais il est vrai que, dans le milieu scolaire, le surdoué est généralement reconnu pour ses talents mathématiques [...]
J'ai lu dans un livre l'exemple intéressant de la résolution d'un problème résolu par un enfant diagnostiqué surdoué, dont je reproduis juste la structure :
J'ai 14 bouteilles que je mets en vente, à la fin il m'en reste 11. Combien en ai-je vendu ?
La réponse de l'enfant :
14 x 2 = 28
14 + 11 = 25
28 - 25 = 3
La réponse est 3 bouteilles.
On s’éloigne un peu (beaucoup) de la langue française mais j'aimerais bien qu'on saisisse la nuance entre être très doué en quelque chose, précoce à un moment de sa vie, et surdoué toute sa vie, partout.
Souvent, l'enfant surdoué n'est pas reconnu en milieu scolaire car ce n'est pas un milieu propice à son épanouissement.
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De plus les mathématiques ne réduisent pas leur intérêt à vrai ou faux.
Je me rappelle un concours administratif où je m'attendais comme d'habitude à rendre une copie médiocre en mathématiques ; et puis, pris d'une illumination dont je ne me serais jamais cru capable, j'ai imaginé un mode de démonstration original et certainement inattendu du correcteur.
Parvenu à la fin de mon brouillon survient, patatras, le grain de sable qui coince tout, qui n'empêcherait certes pas un jury d'assises de couper une tête après un réquisitoire faux mais original et inattendu, mais qui empêche le mathématicien de recopier son raisonnement au propre sur sa copie.
Hélas il ne reste que vingt minutes ; plus le temps de trouver autre chose. Une seconde inspiration me vient. Je rédige au propre la démonstration originale et inattendue comme si elle devait aboutir. Là où elle cafouille, j'écris : " Aïe ; je n'avais pas fait de brouillon ; je m'aperçois ici que ça ne marche pas à cause de... (c'était vraiment une broutille !) et je n'ai plus le temps de recommencer. Je voulais poursuivre en montrant que... parce que... "
Résultat, un 16 que jamais je n'avais eu depuis la sixième. Le correcteur à défaut de justesse a récompensé la démarche ingénieuse !
(j'ai capoté sur une autre épreuve).
Je me rappelle un concours administratif où je m'attendais comme d'habitude à rendre une copie médiocre en mathématiques ; et puis, pris d'une illumination dont je ne me serais jamais cru capable, j'ai imaginé un mode de démonstration original et certainement inattendu du correcteur.
Parvenu à la fin de mon brouillon survient, patatras, le grain de sable qui coince tout, qui n'empêcherait certes pas un jury d'assises de couper une tête après un réquisitoire faux mais original et inattendu, mais qui empêche le mathématicien de recopier son raisonnement au propre sur sa copie.
Hélas il ne reste que vingt minutes ; plus le temps de trouver autre chose. Une seconde inspiration me vient. Je rédige au propre la démonstration originale et inattendue comme si elle devait aboutir. Là où elle cafouille, j'écris : " Aïe ; je n'avais pas fait de brouillon ; je m'aperçois ici que ça ne marche pas à cause de... (c'était vraiment une broutille !) et je n'ai plus le temps de recommencer. Je voulais poursuivre en montrant que... parce que... "
Résultat, un 16 que jamais je n'avais eu depuis la sixième. Le correcteur à défaut de justesse a récompensé la démarche ingénieuse !
(j'ai capoté sur une autre épreuve).
- JR
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C'est exactement ce que j'ai voulu dire afin d'expliquer pour quelle raison les surdoués sont plus facilement détectés en math.jarnicoton a écrit :Je crois que JR a voulu dire que c'est en mathématiques seulement qu'on mesure objectivement le talent ; cela n'implique pas que le talent ne vaille rien dans les autres domaines ; mais on ne peut l'y mesurer ; il faut se contenter de l'y estimer.
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François Rabelais
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- Perkele
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Quelqu'un qui est capable de lire les texte d'un dossier et d'en produire une synthèse de qualité sans qu'on lui ait enseigné de méthode est pour moi un surdoué de la langue. Il est doté d'une vaste compréhension, d'une grande mémoire et d'une formidable logique.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- JR
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- Localisation : Sénart (décédé le 15 mai 2013)
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A l'occasion, il faudra que je demande son opinion à mon beau-frère, ancien surdoué en maths (selon sa soeur)AliceAlasmartise. a écrit : Les enfants surdoués ne sont doués en maths que par une forme d'intuition. C'est leur cerveau droit qui fait tout le travail, à une vitesse telle qu'ils ne peuvent pas expliquer leurs résultats.
j'aimerais bien qu'on saisisse la nuance entre être très doué en quelque chose, précoce à un moment de sa vie, et surdoué toute sa vie, partout.
![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
C'était un des centres d'intérêt de l'association MENSA, que j'ai connue il y a quelques décennies. Il me semble qu'ils ont mis en place des cours spécifiquement destinés aux surdoués.AliceAlasmartise. a écrit : Souvent, l'enfant surdoué n'est pas reconnu en milieu scolaire car ce n'est pas un milieu propice à son épanouissement.
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- Jacques
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je comprends, mais en fait je restais sur l'impression défavorable d'un rapport de l'Éducation nationale dont nous avons déjà parlé, laquelle É. N. s'alarme du niveau extrêmement bas en français des élèves de la branche scientifique, qui considèrent l'étude de la langue comme une préoccupation mineure, inutile et sans intérêt. Mépris qui s'étend aussi à l'histoire et à la géographie.jarnicoton a écrit :Je crois que JR a voulu dire que c'est en mathématiques seulement qu'on mesure objectivement le talent ; cela n'implique pas que le talent ne vaille rien dans les autres domaines ; mais on ne peut l'y mesurer ; il faut se contenter de l'y estimer.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- JR
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l'Éducation nationale s'alarme d'un phénomène qui était déjà banal quand j'étais lycéen, il y a un demi-siècle. C'est une déficience pédagogique : les enseignants s'avèrent incapables de faire comprendre l'intérêt de leurs diverses disciplines. Ainsi je n'ai moi-même compris l'intérêt de l'histoire et de la philosophie que bien après la fin de ma scolarité. Il y aurait des synergies entre disciplines à développer.Jacques a écrit : un rapport de l'Éducation nationale dont nous avons déjà parlé, laquelle É. N. s'alarme du niveau extrêmement bas en français des élèves de la branche scientifique, qui considèrent l'étude de la langue comme une préoccupation mineure, inutile et sans intérêt. Mépris qui s'étend aussi à l'histoire et à la géographie.
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- Jacques-André-Albert
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- Localisation : Niort
Instituts Universitaires de Formation des Maîtres, mais je crois que ça n'existe plus.Jacques a écrit :Les IUFM ! Que cache ce mystérieux sigle ?
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)