![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Combien de kilomètres a-t-il parcouru(s)?
Eh non, Perkele, je n'ai jamais été altoséquanais (je ne vois d'ailleurs pas la relation avec Mme Césaire). Notez que, à cette époque, les Hauts-de-Seine étaient inconnus, on disait simplement la Seine-et-Oise. Mais j'étais Parisien du 9e arrondissement, tout près des Folies-Bergère.Perkele a écrit :Notre GB serait donc un Altoséquanais ?
Cette dame exerçait au collège technique Estienne (métiers du Livre) où j'étais élève. Auparavant, elle avait exercé dans un lycée français aux USA où elle a rencontré celui qui allait devenir son mari, prof de lettres également, normalien et plus tard député de la Martinique.
J'irai voir chez Wiki ce qu'ils en disent.
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Je croyais qu'ils avaient habité Clamart pendant un temps.GB-91 a écrit :Eh non, Perkele, je n'ai jamais été altoséquanais (je ne vois d'ailleurs pas la relation avec Mme Césaire). Notez que, à cette époque, les Hauts-de-Seine étaient inconnus, on disait simplement la Seine-et-Oise. Mais j'étais Parisien du 9e arrondissement, tout près des Folies-Bergère.Perkele a écrit :Notre GB serait donc un Altoséquanais ?
Cette dame exerçait au collège technique Estienne (métiers du Livre) où j'étais élève. Auparavant, elle avait exercé dans un lycée français aux USA où elle a rencontré celui qui allait devenir son mari, prof de lettres également, normalien et plus tard député de la Martinique.
J'irai voir chez Wiki ce qu'ils en disent.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Je croyais qu'ils avaient habité Clamart pendant un temps.
En 1946-1948, les Césaire habitaient Paris, rue Lacépède pour être précis. Le hasard a fait que j'avais pour dentiste leur voisin d'immeuble. J'ai le souvenir que madame Césaire nous avait relaté un fait qui s'était produit rue Mouffetard où, disait-elle, elle faisait fréquemment son marché.
Pour ceux qui connaissent Paris, il y avait dans le quartier de la place Monge une importante communauté antillaise où l'on trouvait des boutiques d'alimentation spécialisées, des cafés où l'on pouvait rencontrer des gens des îles, lire leur presse, faire des projets de vacances.
En 1946-1948, les Césaire habitaient Paris, rue Lacépède pour être précis. Le hasard a fait que j'avais pour dentiste leur voisin d'immeuble. J'ai le souvenir que madame Césaire nous avait relaté un fait qui s'était produit rue Mouffetard où, disait-elle, elle faisait fréquemment son marché.
Pour ceux qui connaissent Paris, il y avait dans le quartier de la place Monge une importante communauté antillaise où l'on trouvait des boutiques d'alimentation spécialisées, des cafés où l'on pouvait rencontrer des gens des îles, lire leur presse, faire des projets de vacances.
-
- Messages : 2
- Inscription : jeu. 20 juin 2024, 14:15
Re: Combien de kilomètres a-t-il parcouru(s)?
Bonjour à toutes et à tous,
Je croyais que le verbe "parcourir" était toujours transitif direct, et donc qu'il s'accordait avec le complément direct placé devant lui. Mais, pour en être sûre, j'ai posé la question suivante au Service du dictionnaire de l'Académie française : "J'aimerais savoir s'il y a une différence dans l'accord de "Les grandes distances que j'ai parcourues..." et "Les milliers de kilomètres que j'ai parcouru/parcourus"(?). Autrement dit, le verbe "parcourir" est-il toujours transitif direct ou est-il à joindre aux verbes "coûter", "valoir", "peser", "courir", etc., qui ont tantôt un COD, tantôt un complément de mesure ou "complément nominal essentiel à valeur adverbiale", qui entraîne l'invariabilité du participe passé ?" Et voici ce qui m'a été répondu le 17 juin 2024 :
"On traite le participe "parcouru" comme "couru". Ici il reste invariable.
Les participes passés comme "couru, coûté, régné, valu, vécu" sont invariables quand ils sont employés au sens propre, car leur complément est alors un complément de mesure et non un complément d’objet direct : "pendant le quart d’heure que nous avons couru ; les 87 ans qu’elle a vécu". Mais ils peuvent varier au sens figuré, où ils deviennent transitifs : "les dangers que nous avons courus ; la folle époque qu’elle a vécue"."
Cela dit, j'ignore si cette réponse reflète la position officielle de l'Académie ou si c'est seulement celle de la personne qui a écrit le texte.
Je croyais que le verbe "parcourir" était toujours transitif direct, et donc qu'il s'accordait avec le complément direct placé devant lui. Mais, pour en être sûre, j'ai posé la question suivante au Service du dictionnaire de l'Académie française : "J'aimerais savoir s'il y a une différence dans l'accord de "Les grandes distances que j'ai parcourues..." et "Les milliers de kilomètres que j'ai parcouru/parcourus"(?). Autrement dit, le verbe "parcourir" est-il toujours transitif direct ou est-il à joindre aux verbes "coûter", "valoir", "peser", "courir", etc., qui ont tantôt un COD, tantôt un complément de mesure ou "complément nominal essentiel à valeur adverbiale", qui entraîne l'invariabilité du participe passé ?" Et voici ce qui m'a été répondu le 17 juin 2024 :
"On traite le participe "parcouru" comme "couru". Ici il reste invariable.
Les participes passés comme "couru, coûté, régné, valu, vécu" sont invariables quand ils sont employés au sens propre, car leur complément est alors un complément de mesure et non un complément d’objet direct : "pendant le quart d’heure que nous avons couru ; les 87 ans qu’elle a vécu". Mais ils peuvent varier au sens figuré, où ils deviennent transitifs : "les dangers que nous avons courus ; la folle époque qu’elle a vécue"."
Cela dit, j'ignore si cette réponse reflète la position officielle de l'Académie ou si c'est seulement celle de la personne qui a écrit le texte.