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INDIGNATIONS 4
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
L'emploi du mot tranche appartient plus ou moins au jargon financier (on parle bien de tranches d'imposition) : un emprunt peut être donc lancé en plusieurs tranches. Je répète qu'il ne s'agit pas de dette hybride mais d'emprunt en monnaie hybride parce qu'il repose sur deux devises. J'ai l'impression que ce journaliste veut faire de l'effet en inventant des termes qui n'appartiennent pas au milieu, il parle aussi d'« instruments financiers » ; là c'est du charabia, et pas du jargon de métier.Claude a écrit :Et en gros titre.
C'est du charabia propre au monde de la finance dirait-on.
Quand on ne sait pas de quoi on parle, on doit rester prudent sur le vocabulaire : il ne s'agit pas d'instruments mais de produits financiers.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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Je reviens sur cet « incident » car je n'avais pas vu la réaction de JR. Je ne sais pas s'il me lira mais je voudrais lui dire : votre susceptibilité n'a pas lieu d'être atteinte, vous savez bien que vous n'êtes pas en cause, nous en avons déjà discuté et il était bien établi que vous n'appartenez pas à la catégorie des scientifiques qui méprisent la langue, mais à une minorité qui dépasse cette mentalité. Je me fais l'écho d'un rapport très officiel qui constate un état d'esprit chez les étudiants. Je me fonde également sur des constatations que j'ai faites en maintes occasions.JR a écrit :Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Mais je continuerai à me satisfaire de ma "nullité affligeante en orthographe et en français. "Jacques a écrit : Nous en revenons à ce constat que les matheux considèrent être seuls à avoir du génie et méprisent les disciplines littéraires ou assimilées, ce qui explique leur nullité affligeante en orthographe et en français. Et cette nullité me donne le droit, à mon tour, de les mépriser. Toujours la guéguerre, mais ce sont eux qui ont commencé.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).