Jacques a écrit :Ce qui me chagrine, c'est que les linguistes ne s'inquiètent pas et se mettent, du moins pour certains, à cultiver le barbarisme. Rappelez-vous, nous en avons eu ici un aperçu. Mais je suppose que vous ne me contredirez pas quand je dis qu'une langue ne suit pas vraiment son cours naturel quand elle puise largement dans une autre, et que ce qui en reste est constamment mis à mal tant dans la syntaxe que le vocabulaire et la grammaire.
Vous avez raison, Jacques, et je déplore l’attitude actuelle de la plupart des linguistes, qui prennent la langue pour un organisme biologique et l’examinent tels des biologistes. Ce dont nous avons besoin, c’est d’horticulteurs, qui soignent les plantes malades et ne les laissent pas périr ! Mais allez leur dire cela, ils n’en veulent rien savoir. Tenez, j’ai justement écrit il a quelque temps à la rédaction du site de l’
Accademia della Crusca afin de demander une explication à l’emploi de
online et
web sur le site en question (nous avons ‘in linea’ [en ligne] et ‘rete’ [toile]). Croyez-vous qu’ils m’aient répondu ? Ils m’ont ignoré, mais par contre j’ai pu constater que ‘web’ n’apparaît plus sur la page principale (c’est déjà quelque chose). Ce n’est tout de même pas à moi de signaler ces choses à une académie linguistique ! C’est leur travail !
Jacques a écrit :L'académie italienne est donc antérieure à l'Académie française. Je note malheureusement, dans l'article de Wikipédia, ce passage : cinq membres s'étaient donnés pour but...
Oui, vous voyez, c’est ce que remarque et approuve Hanse, l’accord avec le sujet dans tous les cas pour les verbes pronominaux.
![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)