Il me semble, à moi, que vous n'envisagez pas la question sous le bon angle. Il ne s'agit pas de sexisme mais de respect de la langue et de ses mécanismes de dérivation.André (Georges, Raymond) a écrit :Fut un temps certes où n’était admis et utilisé que «LE professeur » pour les hommes et les femmes. Mais il me semble difficile de ne pas le considérer comme révolu.
Certains noms sont épicènes, c'est à dire qu'ils possèdent la même forme au masculin qu'au féminin (C'est également le cas pour un certain nombre de prénoms, sans que personne n'y trouve à redire) : ces noms sont, en fait, des titres, auxquels le sexe du détenteur ne change rien.
Il existe bien un rapport officiel à ce sujet, mais il comporte des erreurs (les mots en -eur sont traités à la page 23.
– au paragraphe 3.2.b, on a mélangé des noms ne correspondant pas directement à un verbe en rapport avec la fonction, et d'autres qui dérivent manifestement d'un verbe : si assesseur et censeur sont bien dans la première catégorie, commandeur, gouverneur, professeur correspondent à un verbe qui caractérise la fonction.
– du paragraphe 3.3.a, j'enlèverais instituteur, qui correspond bien au verbe instituer.