Quel problème y aurait-il à dire et écrire cela, en particulier si le verbe avec lequel va "celui" est clairement formulé antérieurement ou si la phrase compléte devient par exemple "Celui dont je t'ai parlé est parti" ?AliceAlasmartise. a écrit :Celui dont je t'ai parlé
Emploi de "dont"
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- Jacques
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Le pléonasme est devenu systématique, y compris dans les dialogues de films ou feuilletons.
Vous êtes donc comme moi, « c'est elle dont je parle » vous donne l'impression d'être quelque chose de familier et peu académique. Pourtant JAA nous donne des citations qui ont un caractère littéraire. Je préfère de loin « c'est d'elle que je parle ».
Vous êtes donc comme moi, « c'est elle dont je parle » vous donne l'impression d'être quelque chose de familier et peu académique. Pourtant JAA nous donne des citations qui ont un caractère littéraire. Je préfère de loin « c'est d'elle que je parle ».
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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Oui. Et : c'est la soupe que nous avons mangée. C'est la soupe dont je t'ai donné la recette.Claude a écrit :Il me semble que tout est clair :
- avec un verbe transitif direct c'est que : l'homme que je me rappelle...
- avec un verbe transitif indirect c'est dont : l'homme dont je me souviens...
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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Je trouve fréquemment, dans les actes paroissiens anciens, le prénom Claude sous la forme Glaude, ainsi que Brigitte transformé en Brigide, et, dans le Nord, Yolande en Yolente.Jacques a écrit :Oui, celle du Glaude.Claude a écrit :La soupe aux choux ?
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Claude
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- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Serait-ce un prénom à part entière ? Voici sa répartition dans le temps depuis 1600.
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Ne m’en veuillez pas, mais pour que tout soit parfaitement clair, il faut préciser que dans « l’homme que je me rappelle » on a le pronom relatif « que », remplaçant "l'homme", tandis que dans la phrase "C'est de lui que nous parlons" (comparée à "C'est lui dont nous parlons") "que" est conjonction de subordination.Claude a écrit :Il me semble que tout est clair :
- avec un verbe transitif direct c'est que : l'homme que je me rappelle...
- avec un verbe transitif indirect c'est dont : l'homme dont je me souviens...
- Jacques
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C'est cette différence de nature entre deux mots de même orthographe (pronom relatif et conjonction) que j'ai parfois du mal à faire accepter lorsque j'explique la différence entre COD et complément circonstanciel dans des phrases comme :André (Georges, Raymond) a écrit :Ne m’en veuillez pas, mais pour que tout soit parfaitement clair, il faut préciser que dans « l’homme que je me rappelle » on a le pronom relatif « que », remplaçant "l'homme", tandis que dans la phrase "C'est de lui que nous parlons" (comparée à "C'est lui dont nous parlons") "que" est conjonction de subordination.
– les dangers qu'elle a courus
– les dix minutes qu'elle a couru
ou encore
– les efforts que ce travail m'a coûtés
– les cent francs que ce livre m'a coûté
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- Jacques-André-Albert
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J'en doute. Les auteurs de ces cartes ont voulu distinguer deux prénoms qui ne sont qu'un. J'en veux pour preuve cet acte de 1672 à Rueil-en-Parisis, où la personne décédée est appelée Claude Vaze dans la marge et Glaude Vasse dans le corps de l'acte.Claude a écrit :Serait-ce un prénom à part entière ? Voici sa répartition dans le temps depuis 1600.
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(Montaigne - Essais, I, 24)
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