Appellation usuelle du médecin.
![[clin d'oeil] ;-)](./images/smilies/icon_wink.gif)
Personnellement je prefere doctoresse à femme médecin.
Quand on s'adresse au médecin on lui dit bien : "bonjour docteur", qu'il soit homme ou femme de surcroît ; par ailleurs on ne dira pas (je le pense) : "bonjour docteur" à un théologien, un juriste ou un chimiste.jac a écrit :Et puis, somme toute, si on dit « j'étais malade, j'ai consulté un docteur » personne ne vous demandera si c'est un docteur en théologie, en droit ou en chimie, tout le monde comprend. Qu'en pensez-vous les uns et les autres ?
Pourquoi certains et pas d'autres? Parce que certains s'y prêtent tout naturellement et d'autres beaucoup moins ou pas du tout.Frédounet a écrit :En bref, pourquoi vouloir féminiser certains noms de professions ? Pour être logique, si l'on féminise les uns, pourquoi ne pas le faire pour tous ?
Il me semble avoir fait ces deux réflexions quelque part :cyrano a écrit :Pourquoi certains et pas d'autres? Parce que certains s'y prêtent tout naturellement et d'autres beaucoup moins ou pas du tout.Frédounet a écrit :En bref, pourquoi vouloir féminiser certains noms de professions ? Pour être logique, si l'on féminise les uns, pourquoi ne pas le faire pour tous ?
Pour moi, la féminisation est toujours souhaitable lorsqu'elle est "techniquement" possible, sans heurter les règles traditionnelles de dérivation des mots en français, comme l'a dit Beauté Jean. C'est ce que la langue a fait tout naturellement depuis des siècles: elle n'a pas attendu nos querelles actuelles pour dire "la boulangère" et pas "madame le boulanger". "Avocate", "présidente"... sont d'autres féminins tout à fait logiques. Lorsque le nom se termine déjà par un -e, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas utiliser l'article pour marquer le féminin: la juge, la ministre (en combinaison éventuellement avec "madame").
Toute la polémique vient de ce que, pour diverses raisons, certains noms de métier ou de fonction se féminisent plus difficilement: auteur, écrivain, docteur, maire, professeur... Là, bien sûr, il faut raison garder. Chaque situation doit être examinée au cas par cas pour voir si une solution acceptable peut être trouvée sans sombrer dans le ridicule. "Doctoresse" aurait pu en être une, mais elle est effectivement en perte de vitesse. Pourrait-on dire: "elle est agente de police"? Je ne sais pas, c'est à discuter - de préférence entre des personnes de bonne foi et sans a priori idéologique...
Mais pour répondre à votre question, voilà pourquoi, selon moi, on ne pourra jamais être entièrement "logique" dans cette matière et adopter une ligne claire du type "tout ou rien".
Dans le cas de la boulange, n'oublions pas le petit mitronPerkele a écrit :La boulangère, comme la bouchère sont des termes qui nous viennent du temps où certains métiers avaient deux versants et s'exerçaient en couple :
En fait, la gendarmette a deux sens populaires :Beauté Jean a écrit :S'est popularisé gendarmette pour désigner une femme gendarme
Eh bien prenons alors épicier/épicière, coiffeur/coiffeuse, pharmacien/pharmacienne, hôtelier/hôtelière... On a bien là des métiers qui étaient et sont exercés à peu près de la même manière par les hommes et par les femmes.Perkele a écrit :La boulangère, comme la bouchère sont des termes qui nous viennent du temps où certains métiers avaient deux versants et s'exerçaient en couple : la boulangère, ni la bouchère n'ont la même activiré que leurs équivalent masculin.