Je m'attends aussi à une certaine mauvaise foi. Je vous tiendrai au courant. La lettre est partie ce matin.Islwyn a écrit : Je prévois la réponse : « bof ».
Disparition des accents
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Cruciverbiste régulier, j'en suis preneur !Jacques a écrit :Je peux, si vous êtes amateur, vous envoyer une des premières grilles qui furent ainsi publiées.
J'entends parler pour la première fois de La mosaïque mystérieuse. On nous dit souvent que les inventeurs des mots croisés sont les Américains.
Dans une autre intervention, Jacques, vous utilisez, comme presque tout le monde le fait, "y" pour remplacer "il" abrégé familièrement ("y se décarcasse") : "i'" ne serait-il pas préférable ?
- Jacques
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Je n'en sais rien. Je crois avoir souvent vu ce popularisme écrit avec Y. Mais je n'affirme rien. Je m'occupe de vous pour la grille.André (Georges, Raymond) a écrit : Dans une autre intervention, Jacques, vous utilisez, comme presque tout le monde le fait, "y" pour remplacer "il" abrégé familièrement ("y se décarcasse") : "i'" ne serait-il pas préférable ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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Tout à fait : cette élision du L est ancienne et se retrouve dans les interrogations populaires « ça va-t-i ? » pour « cela va-t-il ? » etc. mais aussi dans les mots en -il comme fusil, persil, nombril et bien d'autres. Cette particularité s'étendait à la plupart des consonnes finales, qui a fait prononcer Saint-André-des-Arts l'église parisienne qui s'appelait en fait Saint-André-des-Arcs.André (Georges, Raymond) a écrit :Dans une autre intervention, Jacques, vous utilisez, comme presque tout le monde le fait, "y" pour remplacer "il" abrégé familièrement ("y se décarcasse") : "i'" ne serait-il pas préférable ?
De même, dans des registres du dix-septième siècle, je trouve le patronyme Visbecq également orthographié Visbet, preuve que le [k] final ne se prononçait pas.
Mais pour le pronom personnel, il peut s'agir d'une facilité de prononciation avant une autre consonne.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques
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J'ai eu l'idée de chercher les paroles de la chanson de Mistinguett Mon homme. Voici :
Ce n´est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud
Mais je l´aime, c´est idiot,
I´m´fout des coups
I´m´prend mes sous,
***********
Je l´ai tell´ment dans la peau
Qu'au moindre mot
I´m´f´rait faire n´importe quoi
***********
Quand i´m´dit : "Viens"
J´suis comme un chien
Y a pas moyen
CQFD
Ce n´est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud
Mais je l´aime, c´est idiot,
I´m´fout des coups
I´m´prend mes sous,
***********
Je l´ai tell´ment dans la peau
Qu'au moindre mot
I´m´f´rait faire n´importe quoi
***********
Quand i´m´dit : "Viens"
J´suis comme un chien
Y a pas moyen
CQFD
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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- Manni-Gédéon
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À mon humble avis, l'absence d'accents sur les minuscules et l'absence de ponctuation ou de majuscule après un point sont généralement dues à la paresse. En ce qui concerne les apostrophes, les traits d'union, certains trémas ou accents circonflexes, il s'agit bien souvent d'ignorance. Quant aux accents sur les majuscules, c'est à l'école qu'on apprend à ne pas les mettre.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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- Jacques
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À l'école, on m'a appris à ne pas mettre d'accents sur les majuscules manuscrites. On ne m'a jamais interdit de les mettre sur les majuscules d'imprimerie.Manni-Gédéon a écrit :À mon humble avis, l'absence d'accents sur les minuscules et l'absence de ponctuation ou de majuscule après un point sont généralement dues à la paresse. En ce qui concerne les apostrophes, les traits d'union, certains trémas ou accents circonflexes, il s'agit bien souvent d'ignorance. Quant aux accents sur les majuscules, c'est à l'école qu'on apprend à ne pas les mettre.
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- Manni-Gédéon
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Personnellement, je n'ai jamais appris à écrire à la machine à l'école.
Mon mari a étudié dans une école de commerce. Il avait donc des cours de dactylographie et il a appris à ne pas mettre d'accents sur les majuscules.
Pourtant, les accents grave, aigu, circonflexe et le tréma figuraient déjà sur le clavier indépendamment des voyelles. Seul le Ç semble impossible à faire sur ces claviers.
Mon mari a étudié dans une école de commerce. Il avait donc des cours de dactylographie et il a appris à ne pas mettre d'accents sur les majuscules.
Pourtant, les accents grave, aigu, circonflexe et le tréma figuraient déjà sur le clavier indépendamment des voyelles. Seul le Ç semble impossible à faire sur ces claviers.
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Gandhi, La Jeune Inde
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- Jacques
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Je parlais d'écriture à la main. Si nous écrivions un mot en majuscules d'imprimerie, il fallait respecter la règle : mettre les accents qui changent la prononciation, c'est-à-dire sur E, plus la cédille sous le C.
En dactylographie on ne pouvait pas mettre d'accents sur E, il fallait éventuellement les ajouter à la main.
En France, à l'époque où j'ai appris, il n'y avait pas d'accents séparés, hormis l'accent circonflexe.
En dactylographie on ne pouvait pas mettre d'accents sur E, il fallait éventuellement les ajouter à la main.
En France, à l'époque où j'ai appris, il n'y avait pas d'accents séparés, hormis l'accent circonflexe.
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- Perkele
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Pour ce qui me concerne, on m'avait appris à remplacer par une minuscules les lettres ornées d'un signe diacritique qui n'étaient pas accessibles sur le clavier. C'était au temps des bonnes vieilles machines mécaniques...Manni-Gédéon a écrit :Personnellement, je n'ai jamais appris à écrire à la machine à l'école.
Mon mari a étudié dans une école de commerce. Il avait donc des cours de dactylographie et il a appris à ne pas mettre d'accents sur les majuscules.
Pourtant, les accents grave, aigu, circonflexe et le tréma figuraient déjà sur le clavier indépendamment des voyelles. Seul le Ç semble impossible à faire sur ces claviers.
![[lève les yeux] :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
Désormais, grâce aux traitements de texte, tout est possible.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.