J’appelle l’attention sur la nécessité de bien séparer les sujets traités, et de ne pas poser une question ou présenter un cas en se servant d’un sujet déjà ouvert pour ajouter à la suite un autre de nature différente avec lequel il n’a pas de point commun. Pour parler familièrement, ne pas mélanger les torchons avec les serviettes.
Rien qu’au cours des deux dernières semaines, plusieurs cas du genre se sont produits. Je dois chaque fois scinder pour déplacer les messages qui ne sont pas à leur place, en créant ailleurs un titre approprié.
On peut admettre, bien sûr, une distraction passagère, mais quand cela se répète sur des mois, c’est déplaisant. Les modérateurs ne sont pas les employés d’une gare de triage, chargés de faire la sélection et de mettre de l’ordre en corrigeant les erreurs d'aiguillage.
Hier vendredi 16 août, quelqu’un s’est dit « vexé » parce que, pour la énième fois, je conseillais aimablement de faire attention aux mélanges.
Nous ne sommes pas dans une administration, nous n’allons pas ajouter à la charte un article spécifiant la séparation des sujets pour plus de clarté. Les comportements qui relèvent du bon sens et d’un peu de civilité n’ont pas besoin d’être codifiés dans un « règlement ».
Certaines personnes ne se sentiront pas concernées par ce rappel, parce qu’elles s’autodisciplinent déjà. Pour les autres, je ne fais aucune remarque ou réflexion, je lance simplement un appel à la bonne volonté.
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- Jacques
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Dernière modification par Jacques le mar. 22 juil. 2014, 9:11, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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C'est quand on cherche un sujet précis qu'on regrette le mélange des thèmes sous un titre particulier. Je cherche en vain les interventions récentes qui traitaient de l'abus des répétitions et de la désaffection pour les pronoms en et y .
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Jacques-André-Albert
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