Scies et tics de langage

[Claude]

Nous reconnaissons bien Perkele avec son besoin de trouver le mot juste.

[Jacques]

Ajoutons, Claude, que la prétérition s'appelait jadis prétermission. Mais c'est étrange, ce j'allais dire semble avoir échappé à mon esprit d'observation.

[Claude]

Idem pour moi ; en revanche j'entends plus volontiers j'veux dire.

[abgech]

Je crois que je vais irriter Claude au delà de toute mesure avec : "cela m'interpelle*, à quelque part, au niveau de mon vécu quotidien".

Je m'arrête ici, de peur que Claude, et moi aussi, "pétions un plomb".


*J'imagine que l'interpellation est fait par la police de la non-pensée.

[Jacques]

Je crois que je vais irriter Claude au delà de toute mesure avec : "cela m'interpelle*, à quelque part, au niveau de mon vécu quotidien".

Je m'arrête ici, de peur que Claude, et moi aussi, "pétions un plomb".


*J'imagine que l'interpellation est fait par la police de la non-pensée.

Oui, à la limite c'est pas évident.

[Claude]

Je crois que je vais irriter Claude au delà de toute mesure avec : "cela m'interpelle*, à quelque part, au niveau de mon vécu quotidien".
Je m'arrête ici, de peur que Claude, et moi aussi, "pétions un plomb".

*J'imagine que l'interpellation est faite par la police de la non-pensée.

Et mon ressenti, l'auriez-vous oublié ?

[Jacques-André-Albert]

Dans le même esprit, je vous invite à lire cet article sur la « novlangue ».

[Koutan]

Je remercie Perkele de m'avoir révélé le mot prétérition. C'en est bien une, en effet, mais à la différence de l'exemple cité par Larousse, je n'ai pas besoin de vous dire que..., celle-là, j'allais dire, contient un vrai mensonge car on dit effectivement ce dont on vient d'affirmer qu'on a seulement failli le dire. Sauf si on prend la peine de rectifier ensuite par la bonne formule, auquel cas il n'y a plus de mensonge mais une précision supplémentaire sur l'effet produit par le sujet évoqué. Mais de tels cas de rectification par le locuteur sont très rares et tout le monde passe son temps à dire qu'il ne dirait pas ce qu'il dit. Quelle honnêteté verbale ! Ça s'inscrit parfaitement dans l'émergence de la novlangue politiquement correcte.

[Claude]

Dans le même esprit, je vous invite à lire cet article sur la « novlangue ».

Votre lien est très intéressant ; pourrait-on dire grosso modo qu'il s'agit d'une langue de bois euphémique ?

[Jacques-André-Albert]

C'est, en tout cas, dans le même esprit que l'hexagonal dont se moquait Robert Beauvais il y a plus de quarante ans.

[Claude]

Je me suis bien amusé à la lecture de cet extrait, notamment avec les traductions.

[André (G., R.)]

Il comporte des fautes d'orthographe, qui ajoutent au ridicule.

[Klausinski]

Ces traductions sont réjouissantes, en effet.

[Manni-Gédéon]

.
EXPLOSER : avez-vous remarqué qu'il est de plus en plus utilisé, même pour une augmentation modérée ?

Il me semble qu'il en est de même pour le mot exponentiel(le), ce qui est parfaitement ridicule.

[Jacques]

Je l'avais un peu publié, mais chaque fois que je l'entends je perds mon sang-froid.