Perles d'inculture 2
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Phrases extraites d'un commentaire sur une BD :
Clément Abler, un inventeur qui croit en les progrets de la science
Cette BD est féérique. Au cour de son aventure, Jan croise la Mort
Dans cette voute astrale, les étoiles sont suspendu comme des boules de noël
Cette BD est steampunk. La technologie proche de celle de 1900.
En somme cette BD est un monde à découvrir! Son sénario bien écrit...
J'ai décidé de participer à un défi internet, le défi steampunk. Il est illimiter dans le temps.
Les Savants fous: ils visionnes des films
Bien sur le défi n'étant pas limité dans le temps
Les articles consernant le défi seront précédés de la mention "DS »
Et alors, le steampunk est un monde à lui tous seul
Notons dans la première phrase : « croire en les progrès ». au lieu de croire aux ou, mieux, avoir confiance dans
Clément Abler, un inventeur qui croit en les progrets de la science
Cette BD est féérique. Au cour de son aventure, Jan croise la Mort
Dans cette voute astrale, les étoiles sont suspendu comme des boules de noël
Cette BD est steampunk. La technologie proche de celle de 1900.
En somme cette BD est un monde à découvrir! Son sénario bien écrit...
J'ai décidé de participer à un défi internet, le défi steampunk. Il est illimiter dans le temps.
Les Savants fous: ils visionnes des films
Bien sur le défi n'étant pas limité dans le temps
Les articles consernant le défi seront précédés de la mention "DS »
Et alors, le steampunk est un monde à lui tous seul
Notons dans la première phrase : « croire en les progrès ». au lieu de croire aux ou, mieux, avoir confiance dans
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
C'est la raison pour laquelle j'ai tronqué la citation immédiatement après consternants.Claude a écrit :Dans ce cas, concernant est un participe présent alors que consternants est un adjectif qualificatif, ce qui ne va plus dans la construction de la phrase n'est-ce pas ?
Je me suis permis ce jeu de mot, parce que c'est l'été, les vacances, bref, je n'ai aucune excuse, sauf celle d'être consterné par ce verbiage.
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Vous avez raison, et nous sommes de tout cœur avec vous. On ne peut pas toujours être sérieux.abgech a écrit :Je me suis permis ce jeu de mot, parce que c'est l'été, les vacances, bref, je n'ai aucune excuse, sauf celle d'être consterné par ce verbiage.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Pour une fois que je me prends au sérieux je n'ai pas détecté votre humour et je m'en veux.abgech a écrit : [...]C'est la raison pour laquelle j'ai tronqué la citation immédiatement après consternants.
Je me suis permis ce jeu de mot, parce que c'est l'été, les vacances, bref, je n'ai aucune excuse, sauf celle d'être consterné par ce verbiage.
![[sadique] :twisted:](./images/smilies/icon_twisted.gif)
Quant aux jeux de mots, ne vous en privez pas, le week-end tout est permis, enfin presque.
![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je crois me rappeler, Claude, que nous avions décrété tous les deux que le mois d'août est celui où nous pouvons nous permettre à peu près toutes les fantaisies, et même aller jusqu'à raconter quelques blagues. C'est le mois récréation.Claude a écrit : Quant aux jeux de mots, ne vous en privez pas, le week-end tout est permis, enfin presque.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
« Après avoir auditionné plusieurs policiers et perquisitionné pendant de nombreuses heures, la piste interne serait
privilégiée. »
Telle que la phrase est rédigée, c'est la piste interne qui a perquisitionné.
En outre je note le barbarisme auditionner dont nous avons parlé ici récemment. Par ailleurs, l'impropriété privilégier, qui est devenue un leitmotiv.
Privilégier c'est accorder une faveur particulière.
PRIVILÉGIER (pri-vi-lé-jié), je privilégiais, nous privilégiions, vous privilégiiez ; que je privilégie, que nous privilégiions, que vous privilégiiez, v. a. Accorder un privilége. (Littré)
PRIVILÉGIER. v. tr. Gratifier, doter d'un privilège ; favoriser. Privilégier un employé. J'ai été très privilégié dans cette circonstance. (Académie, 8e édition)
Une syntaxe boiteuse, un barbarisme et une impropriété, c'est beaucoup dans une si courte phrase.
Elle serait plus présentable ainsi : « Après l'audition de plusieurs policiers et de nombreuses heures de perquisition, les enquêteurs envisagent en priorité une piste interne. »
privilégiée. »
Telle que la phrase est rédigée, c'est la piste interne qui a perquisitionné.
En outre je note le barbarisme auditionner dont nous avons parlé ici récemment. Par ailleurs, l'impropriété privilégier, qui est devenue un leitmotiv.
Privilégier c'est accorder une faveur particulière.
PRIVILÉGIER (pri-vi-lé-jié), je privilégiais, nous privilégiions, vous privilégiiez ; que je privilégie, que nous privilégiions, que vous privilégiiez, v. a. Accorder un privilége. (Littré)
PRIVILÉGIER. v. tr. Gratifier, doter d'un privilège ; favoriser. Privilégier un employé. J'ai été très privilégié dans cette circonstance. (Académie, 8e édition)
Une syntaxe boiteuse, un barbarisme et une impropriété, c'est beaucoup dans une si courte phrase.
Elle serait plus présentable ainsi : « Après l'audition de plusieurs policiers et de nombreuses heures de perquisition, les enquêteurs envisagent en priorité une piste interne. »
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
- Messages : 12918
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Et la phrase se comprend bien.Claude a écrit :J'ai trouvé ceci dans un article de presse :
« Le président américain a également profité de l'occasion pour défendre le chef actuel de la CIA, John Brennan, mis sur la sellette au lendemain de la publication des conclusions d'une enquête interne selon lesquelles des employés de l'agence de renseignement ont espionné les ordinateurs des enquêteurs parlementaires qui préparaient le rapport du Sénat sur l'usage de la torture de 2002 à 2006. »
Il ne manque donc pas de verbe et le chef de la CIA est COD.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Ce n'est pas tant la compréhension qui est en cause, mais la faute de style, qui consiste à écrire une longue phrase sans ponctuation pour souffler et marquer un rythme.Perkele a écrit :Et la phrase se comprend bien.Claude a écrit :J'ai trouvé ceci dans un article de presse :
« Le président américain a également profité de l'occasion pour défendre le chef actuel de la CIA, John Brennan, mis sur la sellette au lendemain de la publication des conclusions d'une enquête interne selon lesquelles des employés de l'agence de renseignement ont espionné les ordinateurs des enquêteurs parlementaires qui préparaient le rapport du Sénat sur l'usage de la torture de 2002 à 2006. »
Il ne manque donc pas de verbe et le chef de la CIA est COD.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).