Devinette
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Devinette
Les verbes terminés à l'infinitif par E ne sont pas rares, cette voyelle étant généralement précédée d'un R (geindre, plaindre, abattre, répondre...). Or il en est un d'emploi courant, attesté dans Larousse et Robert, pour lequel cet E n'est pas précédé d'un R, mais d'une autre consonne. En m'informant sur ce sujet j'en ai trouvé un deuxième, dont je n'avais jamais entendu parler, présentant la même particularité, mais avec une consonne différente devant la voyelle.
Peut-être le verbe courant que je demande a-t-il déjà fait l'objet d'interventions sur Français notre belle langue, mais je ne crois pas avoir lu quelque chose à son sujet dans les dix-huit mois de ma présence ici.
Peut-être le verbe courant que je demande a-t-il déjà fait l'objet d'interventions sur Français notre belle langue, mais je ne crois pas avoir lu quelque chose à son sujet dans les dix-huit mois de ma présence ici.
- Jacques
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Je ne crois pas que nous en ayons discuté, mais alors, quel est l'objet de votre sujet ? Vous nous demandez d'essayer de retrouver ces deux verbes, histoire de faire travailler nos méninges ? Sans tricher évidemment si c'est bien cela, c'est-à-dire sans consulter l'index du Bescherelle.
Je demande un temps de réflexion.
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Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Le plus courant suffirait ! Comme je l'ai dit, l'autre verbe présentant la particularité n'était pas connu de moi. Je confirme qu'il s'agit pour l'un comme pour l'autre d'un infinitif avec un E final, précédé d'une autre consonne que R.Jacques a écrit : Vous nous demandez d'essayer de retrouver ces deux verbes, histoire de faire travailler nos méninges ?
- Jacques
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Vous éveillez ma curiosité, mais pour le moment je fouille en vain ma mémoire. L'indice est que l'un d'eux est d'usage courant, j'ai passé en revue les diverses terminaisons possibles avec toutes les consonnes et n'entrevois pas la moindre lumière.
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- Jacques
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Nous avons (j'ai, en tout cas) des ratés, des doutes, des hésitations.
Je croyais tenir quelque chose avec le verbe fiche (je m'en fiche, il se fiche de nous...). Au réveil, vérification. Las ! ce terme familier, c'est le verbe ficher. J'ai honte d'une pareille bévue. La nuit porte conseil, mais pas toujours un bon conseil.
Je suis donc encore au point mort.
Je croyais tenir quelque chose avec le verbe fiche (je m'en fiche, il se fiche de nous...). Au réveil, vérification. Las ! ce terme familier, c'est le verbe ficher. J'ai honte d'une pareille bévue. La nuit porte conseil, mais pas toujours un bon conseil.
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- Jacques-André-Albert
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C'est le verbe que je souhaitais. Larousse et Robert le donnent à l'infinitif sous deux formes : fiche et ficher.Jacques a écrit :Je croyais tenir quelque chose avec le verbe fiche (je m'en fiche, il se fiche de nous...).
Jacques, votre talent et votre modestie sont incroyables !
Et j'hésite dorénavant à affirmer que je serais étonné si j'apprenais que vous connaissez l'autre verbe comportant la particularité. Il s'agit de bicrave ! Il ne figure dans aucun dictionnaire en ma possession, mais ici et là.
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- Jacques
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La nuit me fut donc bonne conseillère. Il y a une lacune chez Bescherelle, qui n'envisage pas cette double forme. Le dictionnaire d'argot donne les deux comme valables. J'aurais dû pousser un peu mes recherches.
Mais le bougre ignore bicrave, qui appartient pourtant à la langue verte et que je ne connaissais pas.
André, vous allez finir par me rendre prétentieux, un défaut que j'abhorre chez autrui.
Mais le bougre ignore bicrave, qui appartient pourtant à la langue verte et que je ne connaissais pas.
André, vous allez finir par me rendre prétentieux, un défaut que j'abhorre chez autrui.
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- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
J'ai trouvé ce sujet original et attrayant. Non parce que j'ai découvert la bonne réponse, mais parce qu'il apportait de la nouveauté et stimulait la réflexion. Une trouvaille de ce genre de temps à autre apporterait un regain d'intérêt à nos échanges.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Une nouvelle recherche de verbe ?
J'ai eu un jour le désagrément de constater qu'une collègue allemande avait compris à peu près le contraire de ce que signifiait ce que je lui avais écrit. En effet, le verbe français du premier groupe que j'avais utilisé voit son sens s'inverser quand il est accompagné d'un pronom réfléchi. Ma collègue ne connaissait ce verbe que sous sa forme non pronominale. Les deux formes, pronominale et non pronominale, de ce verbe sont d'un emploi très courant.
J'ai eu un jour le désagrément de constater qu'une collègue allemande avait compris à peu près le contraire de ce que signifiait ce que je lui avais écrit. En effet, le verbe français du premier groupe que j'avais utilisé voit son sens s'inverser quand il est accompagné d'un pronom réfléchi. Ma collègue ne connaissait ce verbe que sous sa forme non pronominale. Les deux formes, pronominale et non pronominale, de ce verbe sont d'un emploi très courant.