Jacques a écrit :Vous avez raison, il y a là un mariage qui mélange deux expressions, comme dans le jeu des proverbes recollés :
– Quand on veut noyer son chien il faut le boire
– Quand le vin est tiré on dit qu'il a la rage
J'ai une tendresse pour "Chat échaudé n'amasse pas mousse"
Jacques a écrit :Vous avez raison, il y a là un mariage qui mélange deux expressions, comme dans le jeu des proverbes recollés :
– Quand on veut noyer son chien il faut le boire
– Quand le vin est tiré on dit qu'il a la rage
J'ai une tendresse pour "Chat échaudé n'amasse pas mousse"
Et son corollaire Pierre qui roule craint l'eau froide, évidemment.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Oh, vous savez, des proverbes de sens pareil ne se ressemblent pas d'une langue à l'autre. « Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud » équivaut à « Make hay while the sun shines » = il faut pousser activement une affaire qui est en bonne voie. Pour « qui se sent morveux qu'il se mouche » et « if the cap fits, wear it », le sens général dans tous les deux cas est à peu près « que celui qui se sent en faute s'applique ce que l'on vient de dire ».
Oui, mais quelquefois les expressions proverbiales arrivent à se ressembler quand même : ainsi « le chat parti, les souris dansent » trouve son homologue anglais : « when the cat's away, the mice will play ».
Toujours dans le style des proverbes recollés, je propose une permutation qui joue sur la phonétique : – La faim justifie les moyens
– La fin chasse le loup hors du bois
Le second se prête d'ailleurs aussi à la contrepèterie : La foi chasse le loup hors du bain.
Les proverbes ont l'air d'avoir une place de choix dans le domaine des jeux littéraires.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).