Devinette
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- Claude
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Avant de poster ma proposition j'ai cherché l'origine de l'expression, ce qui m'a conforté car voici ce que j'ai trouvé :
Tiens ! Je n'avais pas tourné la page et n'ai pas vu les deux messages qui précèdent.Pendant la guerre franco-allemande de 1870, sur les postes de garde allemands, était écrit : Wache (« garde » ou « guet »). C’est la francisation de ce mot qui serait à l’origine de la locution française.
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
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- Jacques-André-Albert
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Vous avez été très rapides !
Le Robert DHLF fait remonter vaguemestre à l'allemand Wagenmeister, mais évidemment le néerlandais wagenmeester n'est pas loin.
De la même façon bourgmestre est emprunté à l'allemand Bürgermeister (selon le Larousse) ou au néerlandais burgemeester. Toutefois le Robert en six volumes voit son origine dans le moyen haut-allemand burgmeister, « maître du bourg », tandis que Bürgermeister signifie « maître des bourgeois », à prendre dans le sens « maître des habitants du bourg ».
Que pensez-vous de webmestre ?
Le Robert DHLF fait remonter vaguemestre à l'allemand Wagenmeister, mais évidemment le néerlandais wagenmeester n'est pas loin.
De la même façon bourgmestre est emprunté à l'allemand Bürgermeister (selon le Larousse) ou au néerlandais burgemeester. Toutefois le Robert en six volumes voit son origine dans le moyen haut-allemand burgmeister, « maître du bourg », tandis que Bürgermeister signifie « maître des bourgeois », à prendre dans le sens « maître des habitants du bourg ».
Que pensez-vous de webmestre ?
- Jacques
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Je pensais plutôt à vaguemestre, sans pouvoir me justifier. Mais j'aimerais savoir, André, ce que vous entendez par « moyen haut-allemand ». Il me semble y voir une contradiction, probablement parce que je me trompe sur le sens des deux adjectifs.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Vous êtes donc ici, Claude, l'un de nos cinq bourgmestres !
C'est de la fonction d'administrateur de site Internet qu'il s'agit. Webmestre, que les Québécois ont officialisé, semble-t-il, vient évidemment de l'anglais webmaster. J'ai cru il y a quelques années qu'il allait s'imposer en Europe, j'en suis moins sûr maintenant. Je préfère bien entendu administrateur (de site) et constate au passage que les francophones européens ne sont pas toujours plus sujets à l'anglomanie que les canadiens !
C'est de la fonction d'administrateur de site Internet qu'il s'agit. Webmestre, que les Québécois ont officialisé, semble-t-il, vient évidemment de l'anglais webmaster. J'ai cru il y a quelques années qu'il allait s'imposer en Europe, j'en suis moins sûr maintenant. Je préfère bien entendu administrateur (de site) et constate au passage que les francophones européens ne sont pas toujours plus sujets à l'anglomanie que les canadiens !
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
C'est le Robert qui parle du moyen haut-allemand. Mais lors de mes études j'en ai beaucoup entendu parler moi-même. Avec l'aide de la Toile, j'essaie de retrouver ce qui m'en reste :
Le haut-allemand est un groupe de dialectes germaniques qui ont été affectés par ce que l'on appelle la seconde mutation consonantique, celle qui a fait que l'on est passé de eten à essen (manger), de helpen à helfen (aider), de twee à zwei... Les dialectes concernés étaient parlés dans la moitié méridionale de la zone germanophone et ladite mutation a eu lieu dans les années 400 à 700. On appelle vieux haut-allemand la langue (très disparate) parlée dans l'espace concerné de l'an 700 à l'an 1000 environ ; le moyen haut-allemand (assez peu uniforme également) correspond à l'évolution du vieux haut-allemand dans la période qui a suivi, jusqu'en 1350.
De la même façon que la langue d'oïl septentrionale a petit à petit pris le dessus sur la langue d'oc pour produire le français moderne, le haut-allemand, plutôt méridional, lui, comme je l'ai dit, a davantage contribué à l'élaboration de l'allemand actuel que les parlers anciens du nord de la zone germanophone.
Le haut-allemand est un groupe de dialectes germaniques qui ont été affectés par ce que l'on appelle la seconde mutation consonantique, celle qui a fait que l'on est passé de eten à essen (manger), de helpen à helfen (aider), de twee à zwei... Les dialectes concernés étaient parlés dans la moitié méridionale de la zone germanophone et ladite mutation a eu lieu dans les années 400 à 700. On appelle vieux haut-allemand la langue (très disparate) parlée dans l'espace concerné de l'an 700 à l'an 1000 environ ; le moyen haut-allemand (assez peu uniforme également) correspond à l'évolution du vieux haut-allemand dans la période qui a suivi, jusqu'en 1350.
De la même façon que la langue d'oïl septentrionale a petit à petit pris le dessus sur la langue d'oc pour produire le français moderne, le haut-allemand, plutôt méridional, lui, comme je l'ai dit, a davantage contribué à l'élaboration de l'allemand actuel que les parlers anciens du nord de la zone germanophone.
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- Islwyn
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C'est-à-dire, une période située entre un état linguistique ancien et un état moderne ou presque moderne. Pour le français, par exemple, il y a l'ancien français, le moyen français -> français classique. Mutatis mutandis, c'est la même situation en anglais. Au collègue scientifique qui me demanda ce qu'était « le moyen français », je répondis qu'il ne fallait surtout pas le confondre avec « le Français moyen ».
Quantum mutatus ab illo