Jacques a écrit :Muchas, gracias, Danke schön, thank you very much, dank u, toda raba, grazie mille et tutti quanti.
Content de vous voir à nouveau parmi nous, Jacques. Mais vous avez donc reçu des encouragements du monde entier ?
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Merci de votre message de bienvenue.
C'était un peu histoire de montrer que notre forum ne se replie pas sur le français, et s'ouvre aux autres langues.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :Merci de votre message de bienvenue.
C'était un peu histoire de montrer que notre forum ne se replie pas sur le français, et s'ouvre aux autres langues.
J'ai failli l'ajouter à la liste de Jacques, mais je sais que ce mot, faisant traditionnellement partie du vocabulaire religieux, n'est jamais utilisé par les Bretonnants de naissance, sauf dans les prières, avec le sens de miséricorde, pitié. Le « merci » n'existait pas dans la société rurale bretonne, sans doute comme autrefois dans les campagnes francophones, avant que le mot ne se banalise à partir des élites urbaines et après avoir perdu de sa force : en effet, au moyen âge, merci signifiait grâce, miséricorde, pitié. Néanmoins, on le trouve dès 1200 chez le châtelain de Coucy avec le sens de « faveur qu'un amoureux reçoit de la femme qu'il aime ».
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
En effet. Mais trugarez a connu le succès en Bretagne, auprès des bretonnants comme des non bretonnants, et même ailleurs en France, au moment et à la suite du projet (abandonné) de construction de la centrale nucléaire de Plogoff : Nukleel ? Nann, trugarez ! ne demande probablement pas de traduction !