My little sapin
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My little sapin
La plupart des manifestations d'anglomanie me sont difficilement supportables, mais j'éprouve une aversion particulière pour celles mêlant les deux langues. Je découvre ce matin dans mon journal qu'à l'approche de Noël on peut « commander en ligne son sapin prêt à poser » sur My-LittleSapin.fr, à moins qu'il s'agisse de MyLittleSapin.fr, le trait d'union se trouvant en fin de ligne.
- Claude
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- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Pour compléter votre indignation, nous entrons dans l'ère du My ; le Français n'aimerait-il plus ses bons vieux adjectifs possessifs mon, ma et mes ?
J'en profite pour signaler le titre interrogatif d'un article sur l'Éducation nationale : « Sélective université ? ». Cette inversion de l'épithète me donne l'impression qu'on s'approche petit à petit de Selective University.![[sadique] :twisted:](./images/smilies/icon_twisted.gif)
J'en profite pour signaler le titre interrogatif d'un article sur l'Éducation nationale : « Sélective université ? ». Cette inversion de l'épithète me donne l'impression qu'on s'approche petit à petit de Selective University.
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Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
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Je me souviens d'une intervention de Jacques sur ce point : il expliquait que l'emploi de mots d'origine anglaise ou la fabrication d'expressions françaises décalquées sur la langue de Shakespeare (le fameux « tomber en amour » québécois par exemple) n'étaient peut-être malheureusement que les prémices d'évolutions encore plus graves qui pourraient concerner la syntaxe de notre langue : « sélective université » en est l'exemple parfait, si je puis dire.