Grevisse fait observer que les deux formes se trouvent, et explique midi / minuit et demi par le voisinage du terme masculin, et midi / minuit et demie par l'analogie avec les onze (ou vingt-deux) autres fois qui comportent demie.
Donc, j'avais subodoré juste en émettant l'hypothèse de masculin par voisinage. En somme, Grevisse nous laisse le choix et accepte l'accord d'intention. C'est mieux ainsi, mais le féminin reste le plus logique.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je me permets d'ajouter que les formules au masculin me viennent naturellement sous la plume (ce que je dois, parmi bien d'autres choses, à mon prof de lycée des années 50 et 60, qui voyait une énormité dans minuit / midi et demie).
J'ai toujours écrit midi et minuit et demi, je pense que cela m'a été imposé à l'école. Mais l'analyse proposée ici sur le forum m'a donné à réfléchir, et je conçois qu'on puisse, comme André, considérer qu'il y a une étrangeté dans ce masculin, qui s'aligne visiblement sur midi et minuit au lieu de s'accorder sur heure. Car c'est bien de la moitié d'une heure qu'il s'agit. Je respecte donc son point de vue.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Islwyn a écrit :Je me permets d'ajouter que les formules au masculin me viennent naturellement sous la plume (ce que je dois, parmi bien d'autres choses, à mon prof de lycée des années 50 et 60, qui voyait une énormité dans minuit / midi et demie).
Vous rappelez-vous en quoi consistait l'énormité selon lui ?