Même les avocats
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Vous avez raison, dallia. Mais plus on s'élève sur l'échelle des métiers de communication, plus on a un devoir de respect de la langue, la distinction devant être faite par ailleurs, comme vous le dites, entre l'oral et l'écrit. À cet égard, je réagis particulièrement mal aux fautes faites dans les sous-titres d'émissions télévisées : les médias télévisuels s'adressent à des millions de gens, ils représentent la France ou tout autre pays francophone et les auteurs desdits sous-titres ont le temps de la réflexion.
Bien entendu, je suis d'accord, mais, pour nuancer le propos, je dirais qu'il n'y a pas volonté de mal faire quand il s'agit d'une faute exceptionnelle à l'intérieur d'un discours bien fait. Les personnes qui ont " des métiers de communication", comme les journalistes ou avocats, n'ont généralement pas de formation littéraire et ne connaissent pas toujours les finesses de la langue. En outre, plus on parle dans l'urgence, plus le risque est grand de laisser quelques coquilles.plus on a un devoir de respect de la langue
Ce n'est pas pour excuser, mais c'est tenter de situer le contexte.
Autre chose est la faute incompréhensible laissée dans l'écrit –dans les sous-titres ou les slogans publicitaires, par ex.– dont le contenu pourrait être au moins vérifié par des gens compétents.