Ça y est, c'est fait !
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- Messages : 1230
- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
Un élève ou un candidat à un concours doit-il préciser sur sa copie quelle orthographe il choisit ?
Car comment fait le correcteur ?
Soit une copie donnée. Le correcteur met-il seize à cette dictée comportant une faute dans une orthographe, ou met-il zéro parce qu'elle en comporte trente dans l'autre orthographe ?
Car comment fait le correcteur ?
Soit une copie donnée. Le correcteur met-il seize à cette dictée comportant une faute dans une orthographe, ou met-il zéro parce qu'elle en comporte trente dans l'autre orthographe ?
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Cette question me préoccupait aussi, en même temps que la création de sujet d'examens qui insistent sur cet aspect du français, je pense au concours d'entrée à l'école d'orthophonistes. Il faut y relever les fautes dans un texte, répondre à un QCM portant précisément sur les difficultés orthographiques de la lange, etc.jarnicoton a écrit :Un élève ou un candidat à un concours doit-il préciser sur sa copie quelle orthographe il choisit ?
Car comment fait le correcteur ?
Soit une copie donnée. Le correcteur met-il seize à cette dictée comportant une faute dans une orthographe, ou met-il zéro parce qu'elle en comporte trente dans l'autre orthographe ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Yeva Agetuya
- Messages : 2538
- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
Je découvre que l'Académie a rectifié "bélître" :
https://fr.wiktionary.org/wiki/b%C3%A9l%C3%AEtre
Que va-t-il rester de la dictée de Mérimée à ce train là ?
https://fr.wiktionary.org/wiki/b%C3%A9l%C3%AEtre
Que va-t-il rester de la dictée de Mérimée à ce train là ?
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Nous avons suffisamment dit ici que les prétendues "rectifications" de 1990 n'étaient que des recommandations signalant les variantes compatibles avec les fondement de notre langue, si le besoin se faisait sentir.
Or depuis 25 ans, le besoin de semble pas s'être fait sentir. Le secrétaire perpétuel, madame Carrère-d'Encausse a déclaré qu'elles étaient caduques et que le ministre de l'Éducation nationale n'avait pas motif à s'agiter ainsi.
En revanche, et contre l'avis de l'Académie, la féminisation est allée bon train !
Or depuis 25 ans, le besoin de semble pas s'être fait sentir. Le secrétaire perpétuel, madame Carrère-d'Encausse a déclaré qu'elles étaient caduques et que le ministre de l'Éducation nationale n'avait pas motif à s'agiter ainsi.
En revanche, et contre l'avis de l'Académie, la féminisation est allée bon train !
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Un correcteur accepterait « bélitre » et « bélître », mais sanctionnerait « belistre », me semble-t-il.
Mais dans la dictée de MÉRIMÉE, ce mot n'est pas seul concerné par les rectifications de 1990. La voici, accompagnée de celle qu'elle inspira à Bernard PIVOT.
Dans la première, « rafraîchissement », « dîner » et « événement » peuvent dorénavant être écrits sans accents circonflexes et grave ; statu quo, par ailleurs, pour « guêpier », « bâti », « râteau », « côté » et « infâme ».
Dans la seconde, « maitre » et « paraitre » seraient acceptés.
Mais dans la dictée de MÉRIMÉE, ce mot n'est pas seul concerné par les rectifications de 1990. La voici, accompagnée de celle qu'elle inspira à Bernard PIVOT.
Dans la première, « rafraîchissement », « dîner » et « événement » peuvent dorénavant être écrits sans accents circonflexes et grave ; statu quo, par ailleurs, pour « guêpier », « bâti », « râteau », « côté » et « infâme ».
Dans la seconde, « maitre » et « paraitre » seraient acceptés.
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
N'avait-il pas également été préconisé le déplacement du tréma comme dans la fameuse dictée où l'on trouve ambiguïté et exiguës qui deviendraient ambigüité et exigües.
Ce serait plus logique d'attirer l'attention avec un tréma sur la voyelle qu'on doit prononcer, en l'occurrence le U.
J'ajoute que notre Jacques était très favorable à ce déplacement.
Ce serait plus logique d'attirer l'attention avec un tréma sur la voyelle qu'on doit prononcer, en l'occurrence le U.
J'ajoute que notre Jacques était très favorable à ce déplacement.
Dernière modification par Claude le dim. 06 mars 2016, 8:51, modifié 1 fois.
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
De quelle rectification parlez-vous ?Yeva Agetuya a écrit :Je découvre que l'Académie a rectifié "bélître" :
https://fr.wiktionary.org/wiki/b%C3%A9l%C3%AEtre
L'édition en cours du dictionnaire se contente d'indiquer par un signe discret un renvoi à la liste des propositions de 1990. Ça ne signifie pas que l'Académie a spécialement rectifié tel ou tel mot. C'est une information. Donc, à l'entrée "bélître" figure ce petit losange renvoyant à "bélitre". On trouve le même signe de renvoi à "oignon" pour signaler la graphie "ognon". En revanche, pour un mot dont l'Académie approuve plus nettement la rectification, elle semble mettre la nouvelle graphie en vedette, comme pour "nénufar ou nénuphar".
Maintenant, peut-être parliez-vous de la première rectification faite dans cette édition du dictionnaire, préalablement à la réforme de 1990, où l'Académie est passée de "belître" (sans accent sur le premier "e") à "bélître" ?
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Bien malin celui qui nous pourra nous donner le texte exact de la dictée de Mérimée. On en trouve plusieurs versions.André (G., R.) a écrit :Mais dans la dictée de MÉRIMÉE, ce mot n'est pas seul concerné par les rectifications de 1990. La voici, accompagnée de celle qu'elle inspira à Bernard PIVOT.
Celle que donne ce site écrit "bélître". Cela m'étonne un peu puisque cette orthographe, celle de Littré et de quelques autres dictionnaires de l'époque, n'était pas celle de l'Académie qui écrivait "belître". Je suppose que Mérimée, dont la dictée est de toute façon antérieure au dictionnaire de Littré, même si elle ne fût connue que tardivement par un texte de Claretie en 1900, Mérimée, disais-je, a dû prendre comme modèle orthographique le dictionnaire de l'Académie qui ne connaissait que "belître".
Mystère.
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