Je vous assure que...
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Je suggèrerais volontiers : on peut dire.Jacques-André-Albert a écrit : Par contre, on doit dire : il m'a dit que la Grèce est le berceau de la démocratie, et non « était ».
Cf.
http://www.achyra.org/francais/viewtopi ... 744#p89744
- Astragal
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La phrase « Hier mon voisin m'a dit qu'il n'aimait pas la Grèce... » me donne l'impression que les faits sont passés et que maintenant il aime peut-être la Grèce.
Alors qu'avec « Hier mon voisin m'a dit qu'il n'aime pas la Grèce... », je comprends plus facilement que le fait dure encore au moment où l'on parle.
Alors qu'avec « Hier mon voisin m'a dit qu'il n'aime pas la Grèce... », je comprends plus facilement que le fait dure encore au moment où l'on parle.
Leclerc92 a écrit :Robert & Nathan :Après un verbe principal au passé, le verbe subordonné peut se mettre :
- au présent pour exprimer une vérité générale ou bien un fait qui dure encore au moment où l'on parle.
C’est très bien. J’aurai tout manqué, même ma mort. (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac)
La première version est plus objective. Votre voisin vous a dit ça hier ; qui sait s'il n'a pas changé d'avis aujourd'hui, en ces temps de zapping à tout crin ?Astragal a écrit :La phrase « Hier mon voisin m'a dit qu'il n'aimait pas la Grèce... » me donne l'impression que les faits sont passés et que maintenant il aime peut-être la Grèce.
Alors qu'avec « Hier mon voisin m'a dit qu'il n'aime pas la Grèce... », je comprends plus facilement que le fait dure encore au moment où l'on parle.
Dans la seconde version, vous supposez que votre voisin a des idées bien arrêtées. C'est tout à son honneur !
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C'est la même chose qui me gênerait si j'employais l'imparfait dans la phrase proposée, d'autant plus que l'auteur y oppose justement un état présent à un état passé. (Je précise qu'il s'agit de traduction et que je ne peux malheureusement pas reformuler à tout crin. L'auteur de la phrase originale a employé le passé, d'ailleurs.)La phrase « Hier mon voisin m'a dit qu'il n'aimait pas la Grèce... » me donne l'impression que les faits sont passés et que maintenant il aime peut-être la Grèce.
Toujours sur ce thème, que pensez-vous de la phrase : "Je n'ai jamais compris pourquoi ce monument s'appelle comme ça." L'accepteriez-vous à l'oral, à l'écrit, dans un texte à prétention littéraire...?
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Je ne sais pas pourquoi, mais "s'appelle" me paraît étrange.
Pour la première phrase que j'ai proposée, l'auteur insiste tant sur l'opposition entre présent et passé que je me crois forcé de garder le présent dans la subordonnée. J'emploierai des adverbes temporels emphatiques pour rendre la chose plus naturelle.
Pour la première phrase que j'ai proposée, l'auteur insiste tant sur l'opposition entre présent et passé que je me crois forcé de garder le présent dans la subordonnée. J'emploierai des adverbes temporels emphatiques pour rendre la chose plus naturelle.
- Yeva Agetuya
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- Yeva Agetuya
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Il y a des zones floues entre la forme passive, la forme réfléchie, et la forme impersonnelle.
Il se dit que...
Il y a un joli terme linguistique pour cela : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9causatif
Il se dit que...
Il y a un joli terme linguistique pour cela : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9causatif
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Je ne connaissais pas le décausatif. Il est vrai que si, et seulement si s' est considéré comme partie intégrante du verbe s'appeler, on « diminue d'un actant la valence *» quand on passe d'appeler (il a un COD) à s'appeler (pas de COD).
*On dit des verbes impersonnels (il pleut...) qu'ils sont de valence nulle ou de valence zéro (leur sujet, explétif, n'est pas actant) ; dormir est monovalent (pour qu'il soit normalement compris, seul un sujet lui est nécessaire : Je dors) ; voir est bivalent : dans ses emplois les plus courants il a un sujet et un COD : As-tu vu ta sœur ?) ; donner est trivalent (il a généralement un sujet, un COD et un COS : on donne quelque chose à quelqu'un)...
*On dit des verbes impersonnels (il pleut...) qu'ils sont de valence nulle ou de valence zéro (leur sujet, explétif, n'est pas actant) ; dormir est monovalent (pour qu'il soit normalement compris, seul un sujet lui est nécessaire : Je dors) ; voir est bivalent : dans ses emplois les plus courants il a un sujet et un COD : As-tu vu ta sœur ?) ; donner est trivalent (il a généralement un sujet, un COD et un COS : on donne quelque chose à quelqu'un)...