Mots et locutions oubliés (2)
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Oh ! Les jolis mots !Jacques-André-Albert a écrit :Alors il y a confusion possible avec une pierre boutisse, dont la longueur traverse l'épaisseur du mur, et qui présente donc sa plus petite face.
Dans le cas, le plus fréquent, où la longueur de la pierre se présente en façade, elle est dite panneresse.
Je les ai notés ; ça va être plus difficile de les caser dans la conversation, mais je vais y arriver. Je vais peut-être entreprendre des travaux de maçonnerie rien que pour ça.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Mais curieusement, on a conservé le faux croup.Dame Vérone a écrit :Certains noms désignant des maladies ont disparu de notre vocabulaire courant: je pense au croup, à la gravelle... qui ont pris les noms de diphtérie, lithiase. Qui souffre encore de la scrofule (ou écrouelles)?
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
C'est intéressant.
Jusqu'à maintenant, je ne connaissais que ce genre de frettes.
Jusqu'à maintenant, je ne connaissais que ce genre de frettes.
Le frettage est une technique de montage mécanique. Par exemple on désire monter un cylindre plein dans un cylindre creux. Les tolérances sont très serrées : le diamètre intérieur du cylindre creux a, par exemple, la même cote que le diamètre du cylindre plein.
En général, on n'arrive pas à faire ce type de montage manuellement. On chauffe le cylindre extérieur pour le dilater (on peut aussi refroidir avec de l'air liquide le cylindre intérieur pour le contracter) avant d'imbriquer les pièces.
La pièce extérieure s’appelle la frette, et l'on dit de la pièce intérieure qu'elle est frettée.
Les roues de chemin de fer sont un exemple classique de frettage. Ces roues ont un bandage en acier résistant à l'usure mais relativement cassant, on assemble le bandage et le reste de la roue (en acier sensible à l'usure mais peu cassant) par frettage. Autre avantage, lorsque le bandage est usé, on peut simplement le démonter pour en remettre un neuf sans mettre au rebut la totalité de la roue.
Je crois que je m'égare à parler de technique ferroviaire dans un forum consacré à la langue française.
En général, on n'arrive pas à faire ce type de montage manuellement. On chauffe le cylindre extérieur pour le dilater (on peut aussi refroidir avec de l'air liquide le cylindre intérieur pour le contracter) avant d'imbriquer les pièces.
La pièce extérieure s’appelle la frette, et l'on dit de la pièce intérieure qu'elle est frettée.
Les roues de chemin de fer sont un exemple classique de frettage. Ces roues ont un bandage en acier résistant à l'usure mais relativement cassant, on assemble le bandage et le reste de la roue (en acier sensible à l'usure mais peu cassant) par frettage. Autre avantage, lorsque le bandage est usé, on peut simplement le démonter pour en remettre un neuf sans mettre au rebut la totalité de la roue.
Je crois que je m'égare à parler de technique ferroviaire dans un forum consacré à la langue française.
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Pas du tout : les termes techniques font évidemment partie de la langue et l'enrichissent en nous permettant de tout décrire avec précision ; vous nous représentez un des contextes de l'emploi du mot frette, et je trouve cet exposé très intéressant.abgech a écrit :Je crois que je m'égare à parler de technique ferroviaire dans un forum consacré à la langue française.
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Excellente initiative, Claude. Notre langue a une richesse lexicale que menacent le rythme frénétique de notre société, la publicité, le recours à l'anglais, le recul de la lecture parmi les jeunes.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
- Yeva Agetuya
- Messages : 2538
- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43