Vous confirmez, Islwyn, l'impression que j'ai toujours eue que la prononciation de l'anglais est au moins aussi ardue que celle du français ! En particulier quand on la compare aux formes écrites des mots.
Leclerc92 a écrit :André (G., R.) a écrit : Mais pourquoi ce H au début de « houiquenne » ?
Probablement pour favoriser la disjonction
"le ouiquenne" et éviter
l'ouiquenne. Cela dit, si l'on adopte la prononciation populaire "ouiquenne" et qu'on la transcrit ainsi, l'élision avec l'article "le" est plus fréquente que la disjonction, me semble-t-il. C'est d'ailleurs le problème de toutes les transcriptions phonétiques : elles obligent à fixer un choix qui est loin d'être universel.
Il me semble effectivement que l'on dit plus souvent, voire presque uniquement, « le week-end ». Et d'autres mots, comme ouistiti, ouate (dont nous avons abondamment parlé), ouolof (autre forme de wolof)... , qui peuvent ou doivent être employés avec les articles le ou la, montrent que la notation
ou + voyelle de la semi-consonne [w], est loin d'être incompatible avec la disjonction.
Leclerc92 a écrit :"tch" transcrit une seule lettre cyrillique par trois lettres latines, c'est un peu trop !
Je ne puis être d'accord. Et pour un cas... encore plus lourd, la transcription de la consonne
щ, on n'est pas aussi négligent :
Хрущёв devient habituellement Khrouchtchev en français (Je préférerais Khrouchtchof). Cinq lettres (C, H, T, C, H) dans notre langue pour une seule en russe ! Ou l'on essaie, autant que faire se peut, de proposer des transcriptions sérieuses approchant de la prononciation d'origine, ou l'on s'y perd.
Claude a écrit :Puis-je vous proposer le
houikenn'd ? (je crains votre désapprobation pour mon apostrophe
![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
).
Je ne souhaite pas inspirer la moindre crainte à qui que ce soit ! Manifestement on atteint là une limite des possibilités de la transcription. L'apostrophe me gêne effectivement un peu, mais l'absence du D aussi... J'en suis là !