Vers une réforme ?

[Claude]

Allusion à Prosper Mérimée avec ses cuisseaux de veau et ses cuissots de chevreuil.

[André (G., R.)]

Il n’y a pas vraiment de rapport entre la façon d’écrire une recette

Ne m'en veuillez pas : je ne comprends pas cette phrase.

ou si la distinction (assez artificiel) entre cuissot et cuisseau est vraiment toujours pertinente.

Voulez-vous dire « Je me demande si la distinction (assez artificielle) entre cuissot et cuisseau est vraiment toujours pertinente » ?

[21st century boy]

Pas de soucis

La rédaction, qui consiste à s'exprimer par écrit, peut-elle vraiment ne pas avoir un « grand rapport avec l'orthographe », qui est la manière correcte d'écrire ?

Quel serait « le grand rapport » entre la manière de rédiger une recette de cuisine et la manière d’orthographier \ɔ.ɲɔ̃\ -> ognon ?

[André (G., R.)]

L'expression « grand rapport avec l'orthographe » est de vous (lundi dernier). J'ai, quant à moi, simplement voulu insister sur le fait que l'orthographe me semble devoir être un souci important pour tous ceux qui s'expriment par écrit. Quant au cas très particulier d' « oignon », si la graphie dont vous parlez finit par s'imposer, cet « ognon »-là ne me fera pas pleurer ! Notre langue court, je crois, des dangers autrement plus importants.

[21st century boy]

On peut aussi très mal rédiger un texte avec une orthographe parfaite.
Je ne dis pas qu’il n’y a aucun lien entre les 2, mais que se sont 2 choses différentes.
L’écriture inclusive ne change pas vraiment l’orthographie (le code graphique) des mots.

En parlant de danger, l’immobilisme en est un assez grand !

[André (G., R.)]

On peut aussi très mal rédiger un texte avec une orthographe parfaite. Je ne dis pas qu’il n’y a aucun lien entre les 2, mais que se sont 2 choses différentes.

Presque tout est possible ! Mais il y a bien dix fois plus de chances qu'une rédaction soit correcte quand l'orthographe est irréprochable ! Personne ne peut disconvenir de ce qu'un grand nombre de fautes rend le texte concerné plus difficilement compréhensible... et parfois inintelligible.

L’écriture inclusive ne change pas vraiment l’orthographie (le code graphique) des mots.

Croyez-vous ? Si le code graphique n'était pas modifié, on devrait, pour « conseiller.ère.s », dire [kɔ̃.sɛ.je.ɛʁ] (conseilléère), qui ne signifie rien, et constater l'inanité du s final. En graphie habituelle, une ère est une période historique.

[21st century boy]

Presque tout est possible ! Mais il y a bien dix fois plus de chances qu'une rédaction soit correcte quand l'orthographe est irréprochable ! Personne ne peut disconvenir de ce qu'un grand nombre de fautes rend le texte concerné plus difficilement compréhensible... et parfois inintelligible.

Les 2 choses ne se confondent pas. En prenant un exemple très particulier, si on ne respecte pas les règles de rédaction d’un article scientifique le texte sera rejeté même s’il est orthographiquement irréprochable.
De même, comme presque tout possible, on peut être mauvais en orthographe et bon en rédaction.

Croyez-vous ? Si le code graphique n'était pas modifié, on devrait, pour « conseiller.ère.s », dire [kɔ̃.sɛ.je.ɛʁ] (conseilléère), qui ne signifie rien, et constater l'inanité du s final.

Considérez-vous que le TLF modifie l’orthographe (le code graphique) en mettant en entrée : conseiller,ère ?

La marque du pluriel à la fin des substantifs est devenue plus une marque idéographique qu’une réalité phonologique. Et question inanité que dire du x comme marque du pluriel… ?

[jarnicoton]

Je n'étais pas venu depuis un moment.
On accepte les pseudonymes en anglais ?

Le propre d'une idéologie ou d'une obsession est de glisser vers l'extrême et l'absurde.
J'emploie quelquefois l'écriture inclusive, rarement, et uniquement dans un contexte burlesque où il ne fait aucun doute que c'est par moquerie, et si la moquerie porte précisément sur les excité-e-s de ce genre de pratique.