Légendaire et immortel...
Légendaire et immortel...
Je crains fort, à mon grand regret, que Jean-Philippe, la légende à en croire les commentateurs, ne ravisse aujourd'hui la vedette à Jean, l'immortel par la volonté de ses pairs.
Mais il faut bien reconnaître que l'un et l'autre auront apporté, à leur façon et dans leurs domaines respectifs, aussi différents soient-ils, beaucoup de plaisir à bien des gens. Ce sont deux personnalités qui nous ont quittés; des monuments diront certains.
Même les monuments finissent par disparaître; rien ici-bas n'est immortel, ne nous en déplaise !
Mais il faut bien reconnaître que l'un et l'autre auront apporté, à leur façon et dans leurs domaines respectifs, aussi différents soient-ils, beaucoup de plaisir à bien des gens. Ce sont deux personnalités qui nous ont quittés; des monuments diront certains.
Même les monuments finissent par disparaître; rien ici-bas n'est immortel, ne nous en déplaise !
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Je viens d'écrire ceci sur un réseau social :
JEAN D’ORMESSON ET JOHNNY HALLYDAY
La mort les rassemble. Ils avaient au moins un point commun : l’amour de la langue française. Cette constatation est tellement claire pour le premier qu’elle ne demande aucun développement. Pour le second, par contre, ce n’est peut-être pas ce qui vient d’abord à l’esprit à l’évocation de son nom. Or les paroliers auxquels il a fait appel pendant toute sa carrière me paraissent avoir été soucieux, plus que certains autres, en France, de ne pas massacrer la syntaxe et d’éviter les anglicismes. C’est d’autant plus méritoire, pour le chanteur et les auteurs de ses textes, que la musique et les thèmes concernés étaient largement d’inspiration américaine.
De Jean DORMESSON m’ont marqué Au plaisir de Dieu et une trilogie, Le bonheur à San Miniato, que j’ai enregistrée pour les Bibliothèques Sonores.
Merci, messieurs les artistes.
JEAN D’ORMESSON ET JOHNNY HALLYDAY
La mort les rassemble. Ils avaient au moins un point commun : l’amour de la langue française. Cette constatation est tellement claire pour le premier qu’elle ne demande aucun développement. Pour le second, par contre, ce n’est peut-être pas ce qui vient d’abord à l’esprit à l’évocation de son nom. Or les paroliers auxquels il a fait appel pendant toute sa carrière me paraissent avoir été soucieux, plus que certains autres, en France, de ne pas massacrer la syntaxe et d’éviter les anglicismes. C’est d’autant plus méritoire, pour le chanteur et les auteurs de ses textes, que la musique et les thèmes concernés étaient largement d’inspiration américaine.
De Jean DORMESSON m’ont marqué Au plaisir de Dieu et une trilogie, Le bonheur à San Miniato, que j’ai enregistrée pour les Bibliothèques Sonores.
Merci, messieurs les artistes.
La question s'était pourtant posée pour Hallyday :
https://www.etudes-litteraires.com/foru ... ml#p364942
https://www.etudes-litteraires.com/foru ... ml#p364942
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
- Jacques-André-Albert
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- Localisation : Niort
En ce qui concerne le fait de commencer une affirmation par la conjonction que, les exemples illustres présentés dans la discussion montre que cette tournure est tout à fait licite.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Yeva Agetuya
- Messages : 2538
- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
Je retiendrai tout de même dans J'ai oublié de vivre, écrit par Pierre Billon, ce vers digne d'une anthologie :
- À force de briser dans mes mains
Des guitares
Sur des scènes violentes,
Sous des lumières bizarres,
À force de forcer ma force à cet effort
Pour faire bouger mes doigts,
Pour faire vibrer mon corps...
C'est fait.[...] la formule "donner envie d'avoir envie" qui ferait une bonne chanson.
La chanson, écrite par Jean-Jacques Goldman, s'appelle d'ailleurs L'envie.
[...]
On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les merci(*)
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi..
qu'on me donne l'envie
L'envie d'avoir envie...
qu'on allume ma vie !
[...]
(*) Pour ma part, j'aurais mis un "s" à ce merci...