C'est une expression tronquée. Il faut dire comme suite à votre appel ou à la suite de votre appel.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Je suis persuadé que l'expression suite à vient de donner suite à ou de faire suite à, si bien qu'elle me paraît contestable en toute hypothèse puisque, précisément, privée du verbe qui justifie la préposition. Je ne comprends pas que des spécialistes de la langue française refusent suite à et acceptent comme suite à : pourquoi le complément du nom suite introduit par à serait-il correct dans un cas et incorrect dans l'autre ? Nous disposons de à la suite de, utilisons-le.