Vocabulaire grammatical
- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Nous analysions des mots et pas des groupes ; c'est un élément important dans le dialogue entre générations d'élèves, me semble-t-il.
Quant à la liste des prépositions, je suis dans le même cas que vous, Messieurs. Je crois qu'André a donné la réponse : nos maîtres craignaient qu'on confonde et / est.
Quant à la liste des prépositions, je suis dans le même cas que vous, Messieurs. Je crois qu'André a donné la réponse : nos maîtres craignaient qu'on confonde et / est.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
OuiAndré (G., R.) a écrit :Vous voulez sans doute parler de la liste des conjonctions de coordination.
![[embarrassé] :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
(Le gras m'est dû.)Perkele a écrit :En fait, ce sont ces deux notions de COS et de groupe qui sont nouvelles pour nous les vieux.
La substitution de « COS » à « complément d'attribution » m'a immédiatement convaincu. Elle s'explique par le ridicule qu'il y avait à analyser « à mon voisin » ou « à son petit frère » comme des compléments d'attribution dans des phrases du genre « J'emprunte sa tondeuse à mon voisin » ou « Il a volé des bonbons à son petit frère ». Cette habitude remontait probablement au datif de la déclinaison latine, cas du nom campus dans la phrase Fluvius dat campo fecunditatem, Le fleuve apporte au champ la fertilité (Wikipédia. Exemple emprunté au Dictionnaire de la linguistique, dir. Georges Mounin, Quadrige / PUF, 2006).
J'emploie volontiers le sigle C.O.I.S. (complément d'objet indirect second).
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
C'est aussi ce que j'ai appris.Claude a écrit :Quant aux véritablesprépositions, l'ordre était : à, de, dans, par, pour, sur, chez, avec, vers, etc.
- Yeva Agetuya
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- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
N'y a-t-il pas de complément d'origine dans votre système ?André (G., R.) a écrit :La substitution de « COS » à « complément d'attribution » m'a immédiatement convaincu. Elle s'explique par le ridicule qu'il y avait à analyser « à mon voisin » ou « à son petit frère » comme des compléments d'attribution dans des phrases du genre « J'emprunte sa tondeuse à mon voisin » ou « Il a volé des bonbons à son petit frère ». Cette habitude remontait probablement au datif de la déclinaison latine, cas du nom campus dans la phrase Fluvius dat campo fecunditatem, Le fleuve apporte au champ la fertilité (Wikipédia. Exemple emprunté au Dictionnaire de la linguistique, dir. Georges Mounin, Quadrige / PUF, 2006).
Je donne à mon frère > attribution
J'emprunte à mon voisin > origine
Je ne sais ce que dit le latin mais je ressens le premier exemple comme un datif et le second comme un ablatif.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Il me semble que beaucoup de grammairiens s'accordent sur le double objet de verbes comme voler, dérober, emprunter (fin de la rubrique G 106).
Je n'ai mentionné la langue latine et son datif que pour expliquer pourquoi, à cause de phrases comme « Paul donne un bonbon à Pierre », on a considéré longtemps pareillement, mais peut-être à tort, « à Pierre » comme un complément d'« attribution » dans « Paul emprunte deux francs à Pierre » : si « Paul donne un bonbon à Pierre » contient bien l'idée qu'un bonbon est attribué à Pierre, dans « Paul emprunte deux francs à Pierre », rien n'est attribué à Pierre.
Je n'ai mentionné la langue latine et son datif que pour expliquer pourquoi, à cause de phrases comme « Paul donne un bonbon à Pierre », on a considéré longtemps pareillement, mais peut-être à tort, « à Pierre » comme un complément d'« attribution » dans « Paul emprunte deux francs à Pierre » : si « Paul donne un bonbon à Pierre » contient bien l'idée qu'un bonbon est attribué à Pierre, dans « Paul emprunte deux francs à Pierre », rien n'est attribué à Pierre.