BRAIRE
- Perkele
- Messages : 12918
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Je n'en ai rien à braire
Je n'en ai rien à faire
Je n'en ai rien à cirer
Je n'en ai rien à battre
Je n'en ai rien à péter
Je crois qu'on peut mettre le verbe de son choix dans cette expression, surtout s'il exprime une action insignifiante ou vulgaire.
Avec le verbe "braire" vous avez aussi l'expression "faire braire" = "faire enrager"
NB : Si vous avez fait des recherches, vous avez très certainement vu que "braire" concerne les ânes.
Je n'en ai rien à faire
Je n'en ai rien à cirer
Je n'en ai rien à battre
Je n'en ai rien à péter
Je crois qu'on peut mettre le verbe de son choix dans cette expression, surtout s'il exprime une action insignifiante ou vulgaire.
Avec le verbe "braire" vous avez aussi l'expression "faire braire" = "faire enrager"
NB : Si vous avez fait des recherches, vous avez très certainement vu que "braire" concerne les ânes.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
On trouve le mot braire avec le sens de pleurer dans le p'tit quinquin :
« Ainsi l'aute jour eune pauf' dintelière,
In amiclotant sin p'tit garchon,
Qui d'pis tros quarts d'heures n'faijot que d'braire
Tâchot d'l'indormir par eune canchon »
Braire et brailler ont une origine commune, la racine brag, sans doute d'origine gauloise, à rapprocher de l'irlandais braigh, craquer, crépiter.
Braire vient de bragere, et brailler de *bragulare.
« Ainsi l'aute jour eune pauf' dintelière,
In amiclotant sin p'tit garchon,
Qui d'pis tros quarts d'heures n'faijot que d'braire
Tâchot d'l'indormir par eune canchon »
Braire et brailler ont une origine commune, la racine brag, sans doute d'origine gauloise, à rapprocher de l'irlandais braigh, craquer, crépiter.
Braire vient de bragere, et brailler de *bragulare.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Il est tout de même bon de rappeler que Je n'en ai rien à faire est correct grammaticalement, en ce sens que l'on peut y voir Je n'ai rien à faire de cela. « Faire quelque chose de quelque chose » ne fait pas souffrir la syntaxe, « faire » étant transitif direct : on ne peut en dire autant de braire, intransitif, y compris dans son sens « pleurer ». « Ne rien braire » est aberrant.
Pour les allophones de notre langue, je tente un classement, forcément très subjectif, de ces expressions, de la plus acceptable à la moins recommandable :
1 J(e n)'en ai rien à faire,
2 J(e n)'en ai rien à battre, J(e n)'en ai rien à cirer,
4 J(e n)'en ai rien à braire,
5 J(e n)'en ai rien à péter,
6 J(e n)'en ai rien à branler.
Qu'en pensez-vous ?
Pour les allophones de notre langue, je tente un classement, forcément très subjectif, de ces expressions, de la plus acceptable à la moins recommandable :
1 J(e n)'en ai rien à faire,
2 J(e n)'en ai rien à battre, J(e n)'en ai rien à cirer,
4 J(e n)'en ai rien à braire,
5 J(e n)'en ai rien à péter,
6 J(e n)'en ai rien à branler.
Qu'en pensez-vous ?
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- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
J'apprends à l'instant que ce serait plutôt Bien faire et laisser braire.
Je me permets, Jacques-André-Albert, de proposer une version intégrale et une traduction du P'tit Quinquin.
J'ai oublié dans mon classement Je n'en ai rien à foutre, que vous avez mentionné, Diberis. Peut-être serait-il aussi peu recommandable que Je n'en ai rien à branler.
Je me permets, Jacques-André-Albert, de proposer une version intégrale et une traduction du P'tit Quinquin.
J'ai oublié dans mon classement Je n'en ai rien à foutre, que vous avez mentionné, Diberis. Peut-être serait-il aussi peu recommandable que Je n'en ai rien à branler.