Je ne sais plus trop que croire. Les phrases proposées par JAA entrent dans ce que j'appelais « une syntaxe mieux ficelée » mais je ne suis pas sûr que les formulations d'origine soient réellement fautives, alors que celles condamnées par Perkele le sont indubitablement.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Les miennes font ressortir l'incongruité en changeant le genre, mais ce sont les mêmes constructions que celles proposées par notre marquise.
Et JAA propose la manière d'exprimer correctement l'idée.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Perkele a écrit :JAA propose la manière d'exprimer correctement l'idée.
En cela je suis pleinement d'accord. Si les constructions d'origine laissent planer un doute quant à leur orthodoxie, cela implique qu'elles doivent être formulées autrement, de manière non équivoque. Tout forme qui amène à s'interroger est suspecte et doit être bannie.
A peine rentrés de leur voyage de noces, les difficultés commencent pour le jeune couple. Celle-ci est de toute façon fautive sur un point : selon une pratique de plus en plus fréquente, le mot couple, qui est singulier, est associé à un pluriel. On voit couramment, hélas ! des phrases dans le genre de Un couple et leurs deux enfants...
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Perkele a écrit :On le rencontre assez souvent dans la langue parlée, comme je viens de le lire dans un échange :
"alors toi et tes 42°C vous me faites doucement rigoler..."
Il s'adresse principalement à son ami, mais sous-entend qu'il n'est pas seul.
Je ne suis pas certain d'avoir bien suivi : toi et... vous me faites est une construction grammaticalement correcte. Dans l'exemple que je donne, il y a disparité entre un nom sigulier et un possessif pluriel qui lui est associé.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je la trouvais fausse parce que je la comprenais ainsi : "toi, qui te plains de 42°, ..." et c'est pour cela que la 2e personne du singulier m'aurait semblé convenir.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.