Jacques-André-Albert a écrit :Ce qui est aléatoire peut être ressenti comme une contrainte.
Je ne le vois pas ainsi, mais chacun ressent les mots selon sa psychologie.
Je perçois surtout le côté hasardeux, si je peux m'autoriser le pléonasme (à moins qu'il ne s'agisse d'une tautologie). Je ne vois donc pas forcément une contrainte dans ce caractère fortuit.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
La loi de Murphy est une facétie. Le capitaine devait être un sacré farceur. Pensez que sa théorie se démontre par le principe de la tartine de beurre ou de confiture, et que sa fameuse loi porte un autre nom plutôt prosaïque. La loi du hasard est prise en compte, je crois, par les statisticiens ou Dieu sait quels personnages scientifiques.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Pour le sens, je ferais une différence entre les adjectifs et les noms qui sont, eux, des lieux (conservatoire, observatoire, oratoire, prétoire, laboratoire, purgatoire, réfectoire, déambulatoire, vomitoire) ou moments (offertoire, réquisitoire) ou encore des instruments (ciboire, répertoire, consistoire,directoire, émonctoire, exutoire, suppositoire)
Pour les adjectifs, je dirais qu'ils donnent cette impression de contrainte car la majorité de ceux qui sont venus jusqu'à nous appartiennent au droit ou à la religion... Je ressent ce suffixe comme "qui fait" ce qu'exprime le radical.
Et parmi les adjectifs, vous oubliâtes "surérogatoire" qui est un de mes mots préférés.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Jacques-André-Albert a écrit :On peut quand même dire, paradoxalement, que ce qui est aléatoire obéit à une loi, celle du hasard (la loi de Murphy existe bien, elle).
Jolie pirouette !!!!
Mon préféré est rédhibitoire pour son côté sans appel : "Mesdemoiselles, la mauvaise tenue à table est rédhibitoire !!" (fin de citation)
En médecine médiévale, un exutoire était un bout d'étoffe que l'on introduisait sous la peau afin de provoquer un abcès dont on attendait qu'il réunisse et évacue les "mauvaises humeurs" qui rendaient malade le patient.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Maintenant, j'utilise exutoire pour signifier soupape, par exemple, quelqu'un très en colère irait se calmer en coupant du bois jusqu'à épuisement.
Action qui permettrait un défoulement. Le dictionnaire donne dérivatif comme synonyme.
Perkele a écrit :En médecine médiévale, un exutoire était un bout d'étoffe que l'on introduisait sous la peau afin de provoquer un abcès dont on attendait qu'il réunisse et évacue les "mauvaises humeurs" qui rendaient malade le patient.
Ah bon ! J'ignorais.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Madame de Sévigné a écrit :Maintenant, j'utilise exutoire pour signifier soupape, par exemple, quelqu'un très en colère irait se calmer en coupant du bois jusqu'à épuisement.
Action qui permettrait un défoulement. Le dictionnaire donne dérivatif comme synonyme.
C'est le sens moderne. Un dérivatif qui permet de se défouler, généralement par un exercice physique. Au Japon, l'exutoire au travail consiste à se défouler sur l'effigie du patron, en l'insultant et en lui tapant dessus. Bonne idée, non ? J'aurais aimé cela.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
L'incident diplomatique n'étant ni obligatoire, ni le passage obligé, je m'obligerai à la prudence, et la nuit, surtout celle qui a une heure de plus, portant conseil, cher Jacques, je vous dis à demain et vous prie de bien vouloir agréer.......
Votre marquise de prédilection !