Perkele a écrit :Puis il y a tout de même les gens qui utilisent le masculin sans se poser de question...
Il y a aussi ceux qui s'accrochent à leur erreur, comme celui à qui j'en avais fait la remarque, avec les explications sur la nuance, et qui a répondu : « Ça ne fait rien, je continuerai à utiliser le féminin ».
Il y eut aussi une personne qui faisait du secrétariat et qui me dit : « Dans le dernier numéro du.... (nom de le revue) j'ai lu ton article sur les majuscules ; tu dis qu'il n'en faut pas aux noms des mois ; je continuerai quand même à en mettre, parce que je trouve que ça ne ferait pas joli ».
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
TSOS a écrit :Pourquoi pas de majuscules aux noms de mois et de jours? Ils sont devenus des sortes de noms propres, non?
Pas le moins du monde. Ils sont noms communs au même titre que les noms des jours de la semaine, même s'il nest pas habituel de les utiliser avec un article. C'est théoriquement possible.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
(Message écrit en même temps que celui de Jacques.)
Ma foi, il y a de nombreux févriers, en général un par an. En tout cas, je crois bien qu'on doit les pourvoir d'une minuscule.
Ce qui m’amène à une remarque. J'ai passé les neuf premières années de ma vie dans une petite ville française très proche de la frontière allemande, en Moselle. Cette ville était non seulement proche de l'Allemagne mais en avait fait partie de 1871 à 1918, puis de 1940 à 1944. C'est donc là que j'ai appris le gros de mon écriture. Puis je suis parti vivre en Provence.
J'ai alors ressenti une gêne que je ne m'expliquais pas, due au fait que je mettais trop de majuscules. J'en mettais à Février, à Mardi et à tous les mots que je trouvais spéciaux dans ma petite tête. Mes instituteurs ou profs ne m'ont jamais rien dit de clair à ce sujet.
Ce n'est que bien par la suite que j'ai imaginé (à tort ou à raison) que j'avais un travers par rapport au français normal et que ce travers me venait de ma prime jeunesse: j'aurais appris à écrire dans une région où les Français utiliseraient plus de majuscules qu'ailleurs car ils seraient sous l'influence linguistique de la langue allemande qui en met plein partout.
Suite à quoi, j'ai supprimé la majuscule de beaucoup de mots de ma langue personnelle.
Dernière modification par Hippocampe le sam. 05 nov. 2011, 18:41, modifié 3 fois.
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
"Ce n'est que bien par la suite que j'ai imaginé (à tort ou à raison) que j'avais un travers par rapport au français normal et que ce travers me venait de ma prime jeunesse: j'aurais appris à écrire..."
Ce qui me ramène à mon point de départ: (":"!) j'utilise par exemple le ":" pour montrer que j'introduis une explication à ce que je viens de dire.
Ce n'ai pas une citation, ni une énumération. Ça ne me vient pas d'un chromosome allemand (d'ailleurs mes parents n'étaient pas mosellans). C'est une habitude qui m'est venue avec l'âge: je trouve que les ":" vivifient une phrase.
Je m'en sers aussi pour faire intervenir un fait nouveau.
Mais à vous lire, je me suis inventé des usages fautifs.
Dernière modification par Hippocampe le sam. 05 nov. 2011, 18:50, modifié 1 fois.
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
Hippocampe a écrit :
Mais à vous lire, je me suis inventé des usages fautifs.
Ne vous mettez pas martel en tête ; et dites-vous que ma réponse était simplifiée : il y a d'autres cas que la citation ou l'exemple après le deux-points (la preuve, je viens de vous en donner un). Comment définir cela ? Disons une introduction.
Mais dites-vous aussi que mettre deux fois cette ponctuation dans une phrase, c'est péché véniel.
Ne nous laissons pas continuellement enfermer dans le carcan des règles, sinon chaque texte que nous écrirons sera une source de soucis.
Dernière modification par Jacques le sam. 05 nov. 2011, 18:49, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Dans un autre fil, je viens d'écrire:
"Minute, Jacques: de mon message à eux adressé, je n'ai cité ici que la phrase comportant le "je puis" sur lequel je souhaitais avoir votre avis. "
Mon ":" est encore fautif?
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
Plus sérieusement, je ne suis pas si fébrile que cela sur la ponctuation. C'est un domaine où j'ai évolué ces dernières années et où je me sens à peu près bien.
Mais j'ai pris conscience que je deux-pointais souvent et je voulais savoir ce que des lettrés comme vous en pensaient.
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LE sujet qui me fébrilise est l'usage des majuscules. J'ai encore bien du mal à comprendre quand on en met dans les expressions à rallonge mais c'est un autre sujet pour lequel je vous demanderez un jour votre aide, si vous le voulez bien, mais après avoir potassé le sujet sur des sites adéquats.
En auriez-vous à me conseiller?
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
Claude a écrit :Puisque nous en sommes à la ponctuation, je me permets de préciser que certains signes comportent un espace de part et d'autre comme le point-virgule, le deux-points, les points d'exclamation et d'interrogation...
Hippocampe, je crains que vous ne m'ayez point lu mais je vous laisse vous dépatouiller d'abord avec les majuscules.
