... et de génération.Hippocampe a écrit :Y a-t-il une règle décrivant ou définissant l'utilisation de plus et plusse ? N'est-ce pas une question de régionalisme ou de culture familiale ?
Personnellement, j'utilise le mot « davantage », qui permet de trancher entre les deux « plus ».
La prononciation du S final de plus est, à mon avis, à placer dans le cadre plus général du retour en force des consonnes finales : on entend souvent « sisse cahiers » (6) là où la langue soignée dit plutôt « si cahiers » (je prends cet exemple car il me semble avoir remarqué que cette mode a commencé, en partie, chez des enseignants du primaire qui voulaient faire comprendre qu'il s'agissait bien du nombre six).
Dans « plus de peur que de mal », il me semble que faire entendre ou non le S est une question d'âge.
Comment entendez-vous ce plus dans les célèbres vers de du Bellay ?
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.