Tout à fait d'accord : si le futur proche est acceptable pour parler d'une action à relativement court terme (quelques jours), il me paraît exclut quand on compte en semaines, a fortiori en années. Par contre, le présent est admissible et sert à affirmer avec plus de force (dans dix ans je prends ma retraite).Perkele a écrit :Pour votre dernier exemple, j'emploierai naturellement un futur simple.Islwyn a écrit :Le terme futur proche = aller + infinitif, m'a toujours un peu agacé. Si la formule renvoie effectivement souvent à un futur proche (du type : « le dîner va être prêt » ), elle peut également indiquer un futur lointain vu par rapport au présent, p. ex. « dans dix ans je vais prendre ma retraite ».
Pourquoi il va neiger demain ?
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Islwyn
- Messages : 1492
- Inscription : sam. 16 févr. 2013, 12:09
- Localisation : Royaume-Uni (décédé le 9 mars 2018)
Pourquoi en effet ? Je pensais sans doute à la distinction utilisée en linguistique entre langue synthétique (p. ex., le latin) et langue analytique (p. ex., le français) et ne voulais pas semer la confusion.André (G., R.) a écrit :Pourquoi « à la rigueur » ?Islwyn a écrit : On pourrait à la rigueur y voir un futur analytique, en comparaison avec le futur synthétique (ou futur simple).
Quantum mutatus ab illo