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[Jacques-André-Albert]

Moi, je me suis tourné vers la piste des anagrammes, desquelles j'ai extrait : le courtisan, consulterai, ulcérations ; mais il y en a bien d'autres.

Si vous entrez « anagramme » dans Gougueule, on vous propose d'essayer avec cette orthographe « gare maman » ! (une anagramme)

[Jacques-André-Albert]

J'ai raté quelque chose ou je suis mal réveillé car je ne vois pas de quelle énigme il s'agit ; Aymon peut-être ?

Ou l'un de ses quatre fils, Renaud, Allard, Richard et Guichard, par hasard ?

[Jacques]

Pour ce qui est des quatre fils Aymon, vous avez bon, mais pour esartinuloc vous êtes à cent lieues. Alors voilà : j'ai lu quelques ouvrages sur la cryptographie, et j'y ai appris que les spécialistes en décryptage se fondent, entre autres critères, sur la fréquence d'utilisation des lettres dans les langues. En français et en anglais la plus répandue est E. Rappelez-vous l'exploit de Georges Pérec, dont le roman La disparition ne comporte pas un seul E, ce qui tient du prodige. Essayez simplement d'écrire un petit texte sans E, vous comprendrez la difficulté.
Eh bien en français, par ordre décroissant, les lettres les plus utilisées sont E S A R T I N U L O C. En appliquant le principe à certains jeux de lettres, par exemple le pendu, vous trouvez à coup sûr les réponses. C'est quasi mathématique. C'est pourquoi, quand je faisais de la programmation sur ordinateur, j'avais conçu un jeu de pendu dont la plupart des mots ne comportaient pas les 3 premières.

[Jacques-André-Albert]

Merci, Jacques, pour cette information. Une simple interrogation dans un moteur de recherche m'aurait donné la solution. Où avais-je la tête ?

[Claude]

...Une simple interrogation dans un moteur de recherche m'aurait donné la solution. Où avais-je la tête ?

Mais non, vous avez raison d'agir ainsi ; il faut toujours faire travailler ses méninges avant de s'orienter vers la facilité. Nous sommes paisiblement sur un forum et bénéficions d'un dimanche ensoleillé ; le temps ne nous presse pas.
Jacques, non seulement je n'aurais pas trouvé mais je n'aurais peut-être pas eu le réflexe de gougueliser.

[Jacques]

Merci, Jacques, pour cette information. Une simple interrogation dans un moteur de recherche m'aurait donné la solution. Où avais-je la tête ?

Votre honnêteté morale vous perdra !

[JR]

Pour ce qui est des quatre fils Aymon, vous avez bon

Vous me rajeunissez de presque un demi-siècle !
L'hotel des quatre fils Aymon se trouvait dans la ville où j'ai commencé mon service militaire; mes parents y ont passé une nuit, lors d'un week-end où ils sont venus me voir. :D

[Jacques]

Figurez-vous que sur la route qui mène à notre petit chalet mobile en Champagne, province qui acceillera aussi notre prochain établissement définitif, nous traversons une localité appelée Couilly-Pont-aux-Dames, où j'ai eu la surprise de découvrir un restaurant à l'enseigne des Quatre fils Aymon, loin de mes Ardennes natales où se déroule la légende. J'a cru qu'un Ardennais était venu s'y installer. Nous y avons un jour pris un repas, et je me suis enquis du motif. On m'a dit que jadis, c'était un relais auberge où les quatre étaient censés s'être arrêtés.
Seriez-vous né à Couilly ?

[Jacques-André-Albert]

Huon de Villeneuve, un trouvère du XIIIè siècle à qui on attribue la rédaction de l'histoire, était champenois.

[Jacques-André-Albert]

Seriez-vous né à Couilly ?

Né à la vie d'adulte, alors, car JR vous a seulement dit qu'il y avait commencé son service militaire.

[Jacques]

Bigre, j'ai lu trop vite, sollicité par d'autres préoccupations. Je déménage mentalement avant le déménagement physique. Je reprends : y avez-vous fait votre service armé ?

[JR]

Seriez-vous né à Couilly ?

Non, j'ai seulement commencé mon service militaire à Toul.

[Jacques]

Toul était donc également situé sur la route des Quatre fils Aymon, comme Couilly.