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Le même concept se traduit par "duce".

("Meneur" résonne toujours de manière péjorative à mes oreilles)

Perkele a écrit :[...] ("Meneur" résonne toujours de manière péjorative à mes oreilles)

Mes oreilles partagent la même impression dans le sens de celui qui entraîne une bande à accomplir de mauvaises actions, mais il y a aussi l'expression "meneur d'hommes", celui qui dirige pour la bonne cause.
Partagez-vous avec moi cette nuance ou pensez-vous que c'est subjectif ?

"Personne qui prend l'ascendant sur les autres, les guide et les entraîne à sa suite dans quelque entreprise. Il est le meneur de toutes les fêtes, de toutes les réjouissances. Se dit en particulier d'une personne qui se met à la tête d'un complot, d'une intrigue, d'un mouvement populaire. Les meneurs d'une cabale, d'une faction. Cette émeute a été l'œuvre de quelques meneurs. On arrêta les meneurs. • Loc. Meneur d'hommes, personne qui a de l'autorité sur autrui, qui sait se comporter en chef et entraîner d'autres personnes à sa suite. Un tempérament de meneur d'hommes." (entrée Meneur, Dictionnaire de l'Académie).

La nuance péjorative le dispute à la valeur laudative...

Oui, mais si meneur est le mot qui convient dans le sens même, on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il a pris aujourd'hui une tournure péjorative : le meneur, c'est le chef de bande, ou celui qui conduit une action répréhensible.

Si j'explique que "tout groupe qui se constitue élit en son sein spontanément, tacitement et inconsciemment un meneur", comprend-on qu'il s'agit simplement de quelqu'un dont on acceptera en confiance qu'il prenne les décisions au nom de tous ?

Je ne crois pas, présenté de cette manière cela doit éliminer le doute.

"Responsable" conviendrait bien, mais il s'est chargé aujourd'hui d'une connotation officielle et professionnelle...

Il y a une quarantaine d'années, les maoïstes parlaient du "grand timonier". .

Vous ne voulez pas du meneur ; l'entraîneur trouvera-t-il grâce à vos yeux ?

Le dictionnaire de l'Académie française a écrit :(1)ENTRAÎNEUR n. m. XIXe siècle, d'abord en parlant des chevaux de course. Dérivé d'entraîner.
1. Personne capable d'entraîner les autres. Ne s'emploie qu'au sens figuré. Un entraîneur d'hommes. 2. SPORTS. Personne chargée de la préparation des chevaux pour la course, des sportifs en vue d'une compétition. Un entraîneur de chevaux. L'entraîneur d'une équipe de rugby, de football. Spécialt. Dans certaines épreuves, motocycliste qui précède un coureur cycliste afin de réduire la résistance que l'air lui oppose.

Dans le TLFi, on trouve une citation intéressante :

2. Au fig. Personne qui dirige, qui exerce une influence dominante sur quelqu'un, meneur. Entraîneur d'hommes, de peuples. Ce rôle de prophète et d'entraîneur qu'on s'obstine à vouloir donner aux artistes! absurde! (MARTIN DU G., Souv. autobiogr., 1941, p. CV)

Je dois avouer que si la personne en question est une femme, je préfère meneuse à entraîneuse... Mais c'est encore un préjugé.

manni-gedeon a écrit :[...] Je dois avouer que si la personne en question est une femme, je préfère meneuse à entraîneuse[...]

Meneuse de revue par exemple.

Sacré petit Gaulois ! :D

Quelqu'un a dit qu'un homme sur dix est un meneur d'hommes ; les neuf autres sont des suiveurs de femmes.

Jacques a écrit :Quelqu'un a dit qu'un homme sur dix est un meneur d'hommes ; les neuf autres sont des suiveurs de femmes.

Dans ce cas, ce sont des promeneurs !

Vous voulez dire des meneurs pro(fessionnels) ?

C'est parfois le cas.