Voilà que je recommence à me questionner pour tout!
Il s'agit d'une petite annonce dans le journal :
NE PAYER RIEN AVANT 90 JOURS À L'ACHAT
Il y a cette règle pour l'infinitif :
Le texte à l’infinitif est impersonnel, neutre, distant, moins prescriptif que l’impératif. Lorsqu’on emploie l’infinitif, il faut aussi dépersonnaliser les pronoms et les adjectifs possessifs ou les employer à la troisième personne (éviter les vous, votre, vos), et employer des tournures impersonnelles. La formule de politesse s’il vous plaît et son abréviation SVP ne peuvent pas s’employer avec l’infinitif; on leur préfère alors prière de.
Si l'on change l'ordre : NE RIEN PAYER AVANT 90 JOURS... est-ce préférable?
Je me demandais seulement s'il était préférable d'utiliser l'impératif.
NE PAYEZ RIEN AVANT 90 JOURS...
Merci beaucoup!
Infinitif ou impératif
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Vous n'êtes pas la seule à vous interroger pour tout. Je crois que c'est notre lot à tous. Vous avez vous-même donné les deux bonnes réponses possibles. L'infinitif impose une inversion. Dans l'absolu, on pourrait peut-être voir une nuance, l'infinitif, qui est impersonnel, ayant un caractère moins... impératif, c'est le cas de le dire. Si vous tenez à marquer une politesse raffinée, vous préférerez donc l'infinitf, mais c'est à la limite. D'un point de vue pratique, on se demande si les gens sont vraiment sensibles à une telle nuance.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
De l'utilité du forum !valiente a écrit :Vérité que je ne contredirai pas ; je ne me suis jamais autant questionné que depuis mon inscription à ce forum. Je me surprends de plus en plus souvent à remettre en cause ma justesse d’écriture, et c’est très bien ainsi.Jacques a écrit :Vous n'êtes pas la seule à vous interroger pour tout.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).