J'ai un doute....
J'ai un doute....
Bonjour.
J'ai un gros doute sur une phrase, alors je cherche un peu d'aide.
Doit-on écrire "elles m'ont appris"
ou
"elles m'ont apprises".........
Je pense vraiment que c'est la 1ère.... mais voilà, le doute s'est installé !
Merci pour votre aide !
J'ai un gros doute sur une phrase, alors je cherche un peu d'aide.
Doit-on écrire "elles m'ont appris"
ou
"elles m'ont apprises".........
Je pense vraiment que c'est la 1ère.... mais voilà, le doute s'est installé !
Merci pour votre aide !
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Pour l'accord, on doit toujours se poser la question : qui ou quoi ? et trouver ainsi le COD. S'il est avant, accord, après pas d'accord. Si cette question n'est pas possible, on applique : à qui ou à quoi ? ou de qui ou de quoi ? C'est le cas ici, elles ont appris à qui, réponse à moi. Et puisqu'il y a la préposition, c'est un complément d'objet indirect. Et avec le COI l'accord ne se fait jamais.
Don, elles m'ont appris.
Don, elles m'ont appris.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Les Romains avaient hérité quoi : l', COD placé avant le verbe, donc accord. L' étant mis pour viticulture, on devra écrire L'Espagne doit sa viticulture aux Romains qui l'avaient héritée des Grecs.
Si votre doute porte sur la forme l'avaient héritée, n'ayez aucune crainte, on hérite bien quelque chose de quelqu'un.
Si votre doute porte sur la forme l'avaient héritée, n'ayez aucune crainte, on hérite bien quelque chose de quelqu'un.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Judicieuse question. Regardez ce que dit l'Académie au n° 3, c'est la réponse à votre interrogation :
HÉRITER v. intr. XIIe siècle. Issu du latin chrétien hereditare, « donner ou recevoir en héritage ».
1. Devenir propriétaire d'un bien par voie de succession. Il a hérité d'une belle propriété, d'une grande fortune. Elle héritera de tous nos biens. Absolt. Il n'est plus dans le besoin, il a hérité. Fig. En parlant de biens non matériels, de dispositions de qualités, etc. Hériter de la gloire de ses pères. Il a hérité de vos talents. Fam. et souvent iron. Il a hérité de ce dossier, de cette affaire, on lui en a transmis la charge, la responsabilité. 2. Recueillir la succession de quelqu'un, être son légataire. Il a hérité de son oncle. Elle héritera de ses grands-parents. 3. Transt. Suivi de deux compléments, lorsqu'on souhaite indiquer à la fois le bien dont on hérite et la personne de qui provient l'héritage. Il a hérité cette ferme de son oncle. Elle héritera de son père plusieurs immeubles. Il n'a rien hérité de ses parents. Voilà tout ce qu'il en a hérité. Fig. Elle a hérité ce trait de caractère de son père.
HÉRITER v. intr. XIIe siècle. Issu du latin chrétien hereditare, « donner ou recevoir en héritage ».
1. Devenir propriétaire d'un bien par voie de succession. Il a hérité d'une belle propriété, d'une grande fortune. Elle héritera de tous nos biens. Absolt. Il n'est plus dans le besoin, il a hérité. Fig. En parlant de biens non matériels, de dispositions de qualités, etc. Hériter de la gloire de ses pères. Il a hérité de vos talents. Fam. et souvent iron. Il a hérité de ce dossier, de cette affaire, on lui en a transmis la charge, la responsabilité. 2. Recueillir la succession de quelqu'un, être son légataire. Il a hérité de son oncle. Elle héritera de ses grands-parents. 3. Transt. Suivi de deux compléments, lorsqu'on souhaite indiquer à la fois le bien dont on hérite et la personne de qui provient l'héritage. Il a hérité cette ferme de son oncle. Elle héritera de son père plusieurs immeubles. Il n'a rien hérité de ses parents. Voilà tout ce qu'il en a hérité. Fig. Elle a hérité ce trait de caractère de son père.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Si je comprends bien nous sommes dans le cas où "l'on souhaite indiquer à la fois le bien dont on hérite (la viticulture) et la personne de qui provient l'héritage (les Grecs)".
Le verbe devient alors transitif, pour éviter le double "de".
Il n'empêche que dans le langage parlé, on entend le plus souvent "hériter de", d'où mon hésitation parfois.
Merci Jacques.
Le verbe devient alors transitif, pour éviter le double "de".
Il n'empêche que dans le langage parlé, on entend le plus souvent "hériter de", d'où mon hésitation parfois.
Merci Jacques.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
À dire vrai je n'y ai jamais prêté attention, et c'est votre question qui m'a amené à y réfléchir. Je suppose que j'applique machinalement la (bonne) formule sans analyser le mécanisme. Mais il est possible que je me trompe parfois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Hanse dit :
– Le complément de personne se construit toujours avec DE : j'ai hérité de mes parents ;
– Si le complément de chose est seul, il se construit avec ou sans DE : j'ai hérité d'une maison ou une maison ;
– S'il y a à la fois complément de personne et de chose on dit plutôt hériter qq chose de qqn pour éviter la répétition de DE : j'ai hérité une maison de mon oncle ou de mon oncle une maison.
– Le complément de personne se construit toujours avec DE : j'ai hérité de mes parents ;
– Si le complément de chose est seul, il se construit avec ou sans DE : j'ai hérité d'une maison ou une maison ;
– S'il y a à la fois complément de personne et de chose on dit plutôt hériter qq chose de qqn pour éviter la répétition de DE : j'ai hérité une maison de mon oncle ou de mon oncle une maison.
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