Il n'y a pas d'explication claire au sujet de chevau, sinon que c'est un singulier représentant un compromis entre cheval et chevaux ; il semble y avoir eu hésitation. Littré explique : Nom qu'on donnait à une compagnie de cavalerie composée de gens de naissance et d'honneur, qui faisaient partie de la garde du roi. Il y a eu aussi des chevau-légers de la reine, du dauphin et de Monsieur
Il donne aussi cette citation, qui met en évidence l'hésitation : XVIe s. Ne pourra aucun estre gendarme qu'il n'ait esté archer ou cheval leger un an continuel, Ordonn. de Blois, art. 289
Queux est un mot ancien désignant un cuisinier ; il vient du latin coquus ou cocus, de coquere « cuire ». L'orthographe d'origine en français était cous.
Un maître queux c'est un chef cuisinier.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Aujourd'hui on en met un, ce qui n'était pas le cas à l'origine. J'ai voulu reprendre l'orthographe première pour établir le parallèle avec chef cuisinier qui n'en a pas.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).