![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
dictionnaire de l'Académie a écrit :2. Canal semi-cylindrique fixé au bord inférieur d'un toit pour recueillir les eaux de pluie et en assurer l'écoulement. Gouttière de zinc, de plomb, de matière plastique. Gouttière encastrée. Gouttière pendante, fixée par des crochets, à l'aplomb d'un toit débordant. Par ext. Tout canal permettant l'écoulement d'un liquide. Les gouttières d'un pont de navire. Les planches du graveur sont bordées d'une gouttière par où s'écoule l'eau-forte.
Or, dans ma belle famille, on appelait ça un cheneau (prononcer ch'no). La gouttière étant , selon eux, le conduit qui descend du ch'no et longe un coin du mur de la maison pour évacuer les eaux de pluies.TLF a écrit :2. P. méton. Conduite fixée au bord du toit pour permettre l'écoulement des eaux de pluie par un tuyau de descente.
À l'époque, je ne me suis pas interrogée plus avant puisque nous avons grande habitude, dans le sud de la France d'endosser la réputation de parler le plus mauvais français du pays.
Une récente conversation avec celui qui est devenu mon ex-mari m'a lancée dans cette recherche.
En premier lieu vous vous douttez que l'Académie ne connaît pas ch'no, pas plus que chenau ou cheneau, d'ailleurs, mais chéneau (pluriel : chéneaux), issu d'une dénomination locale de chenal et qui peut se dire parfois, même dans le milieu du bâtiment chenal et fait au pluriel chenaux.
Cela dit, je garde ma gouttière... et vous ?