pronoms adverbiaux
pronoms adverbiaux
voila en révisant je viens de tomber sur cette notion qui n'est que très rapidement vue et lorsque je regarde sur internet je ne trouve pas grand chose à ce sujet qui me laisse perplexe.
d'après ce que j'ai compris "en" et "y" seraient des pronoms adverbiaux ?? est-ce juste ??
d'après ce que j'ai compris "en" et "y" seraient des pronoms adverbiaux ?? est-ce juste ??
merci beaucoup de votre réponse. cependant du fait de mon jeune age et d'un faible niveau en français je n'arrive pas très bien à comprendre le texte et du coup à l'appliquer à mon problème sur les pronoms adverbiaux.
pourriez vous éclairer ma lanterne??
merci en tout cas pour la rapidité de votre réponse!!
pourriez vous éclairer ma lanterne??
merci en tout cas pour la rapidité de votre réponse!!
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je n'ai pas votre jeune âge, mais j'avoue que je ne comprends pas trop bien non plus de quoi il s'agit. Je crois saisir vaguement que là et là-bas sont plus précis ou plus descriptifs que y mais ma compréhension s'arrête à ce stade. À moins que ce ne soit le contraire.pea-nuts a écrit :merci beaucoup de votre réponse. cependant du fait de mon jeune age et d'un faible niveau en français je n'arrive pas très bien à comprendre le texte et du coup à l'appliquer à mon problème sur les pronoms adverbiaux.
pourriez vous éclairer ma lanterne??
merci en tout cas pour la rapidité de votre réponse!!
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
voila tout mon problème je n'arrive pas à trouver une règle a propos de cette notion.
en tout cas merci pour votre contribution!!
pensez vous que cette notion soit importante dans la maîtrise des pronoms?
en tout cas si jamais quelqu'un a compris ce concept et puisse nous le présenter =). je suis toute ouïe !!
en tout cas merci pour votre contribution!!
pensez vous que cette notion soit importante dans la maîtrise des pronoms?
en tout cas si jamais quelqu'un a compris ce concept et puisse nous le présenter =). je suis toute ouïe !!
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Ce que vous cherchez à comprendre, je crois, c'est la notion de pronom adverbial. Vous trouverez des exemples ici
C'est pour moi une découverte. Selon son étymologie (pour nom) le pronom remplace un nom. Mais le pronom adverbial est, je pense, un adverbe qui remplit la même fonction que le pronom. Dans les exemples, vous avez ceci :
Vous allez à Paris ? Oui, j'y vais. Y est mis pour Paris dans la réponse ; comme c'est un adverbe, dans cette fonction de remplacement il est donc pronom adverbial (adverbe employé en fonction de pronom).
J'espère que c'est clair.
C'est pour moi une découverte. Selon son étymologie (pour nom) le pronom remplace un nom. Mais le pronom adverbial est, je pense, un adverbe qui remplit la même fonction que le pronom. Dans les exemples, vous avez ceci :
Vous allez à Paris ? Oui, j'y vais. Y est mis pour Paris dans la réponse ; comme c'est un adverbe, dans cette fonction de remplacement il est donc pronom adverbial (adverbe employé en fonction de pronom).
J'espère que c'est clair.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
En et y sont tantôt pronoms tantôt adverbes et je pense que c'est cela qui leur vaut d'être appelés pronoms adverbiaux ou encore adverbes pronominaux (a). Ces appellations antérieures à mes cours de grammaire ne figurent pas dans ma grammaire de référence de 1956.
S'agissant de pronom, celle-ci parle de pronom d'origine adverbiale(b), les "modernes" en ont peut être déduit le pronom adverbial.
Dans la rubrique adverbes de lieu(c), elle mentionne que ces deux adverbes, en et y, n'expriment pas toujours le lieu et qu'ils peuvent s'employer comme pronoms personnels de la 3ème personne représentant principalement des noms de choses ; d'où, peut-être, l'appellation adverbe pronominal.
À part cette discussion sur ces termes, qui ne fait que rendre encore la grammaire un peu plus indigeste aux élèves, les exemples et explications demeurent les mêmes. Sans doute fallait-il que les linguistes trouvent quelque néologisme pour justifier leur travail !
Pronoms(b)
Y ( c.-à-d. à cela ou à qq'un), en (c.-a-d. de cela ou de qqun)
employés avec des verbes dont le complément d'objet indirect est introduit par les prépositions à ou de : Il est rusé, je m'en méfie... Elle est belle et j'en suis tombé amoureux.
Il est habituellement crédible, tu peux t'y fier...
Pronom d'origine adverbiale (du latin ibi pour y, inde pour en)
- signifiant étymologiquement de là au propre (c.-à-d. de ce lieu) comme au figuré (de cette chose, prise comme point de départ) : J'en arrive (sens propre) J'en conclus (sens figuré)
- signifiant étymologiquement là au propre (c.-à-d. à ce lieu) comme au figuré (à cette chose, prise comme point d'arrivée) : J'y arrive. (sens propre) J'y songe. (sens figuré)
Adverbes de lieu(c)
1. Exprimant le lieu où l'on est ou le lieu où l'on va (comme où, ici, là)
j'y suis ; j'y vais
2. Exprimant le lieu d'où l'on vient (comme d'où, d'ici, de là)
Va-t-en !
3. Exprimant le lieu par où l'on passe (comme par où, par ici, par là)
passes-y !
------------
Sources :
(a) cf § Pronoms personnels neutres
(b)Grammaire française Gaston Cayrou 1956 p82, §169 A et B
(c)Grammaire française Gaston Cayrou 1956 p.179, III, § 288, a N.B.
S'agissant de pronom, celle-ci parle de pronom d'origine adverbiale(b), les "modernes" en ont peut être déduit le pronom adverbial.
Dans la rubrique adverbes de lieu(c), elle mentionne que ces deux adverbes, en et y, n'expriment pas toujours le lieu et qu'ils peuvent s'employer comme pronoms personnels de la 3ème personne représentant principalement des noms de choses ; d'où, peut-être, l'appellation adverbe pronominal.
À part cette discussion sur ces termes, qui ne fait que rendre encore la grammaire un peu plus indigeste aux élèves, les exemples et explications demeurent les mêmes. Sans doute fallait-il que les linguistes trouvent quelque néologisme pour justifier leur travail !
Pronoms(b)
Y ( c.-à-d. à cela ou à qq'un), en (c.-a-d. de cela ou de qqun)
employés avec des verbes dont le complément d'objet indirect est introduit par les prépositions à ou de : Il est rusé, je m'en méfie... Elle est belle et j'en suis tombé amoureux.
Il est habituellement crédible, tu peux t'y fier...
Pronom d'origine adverbiale (du latin ibi pour y, inde pour en)
- signifiant étymologiquement de là au propre (c.-à-d. de ce lieu) comme au figuré (de cette chose, prise comme point de départ) : J'en arrive (sens propre) J'en conclus (sens figuré)
- signifiant étymologiquement là au propre (c.-à-d. à ce lieu) comme au figuré (à cette chose, prise comme point d'arrivée) : J'y arrive. (sens propre) J'y songe. (sens figuré)
Adverbes de lieu(c)
1. Exprimant le lieu où l'on est ou le lieu où l'on va (comme où, ici, là)
j'y suis ; j'y vais
2. Exprimant le lieu d'où l'on vient (comme d'où, d'ici, de là)
Va-t-en !
3. Exprimant le lieu par où l'on passe (comme par où, par ici, par là)
passes-y !
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Sources :
(a) cf § Pronoms personnels neutres
(b)Grammaire française Gaston Cayrou 1956 p82, §169 A et B
(c)Grammaire française Gaston Cayrou 1956 p.179, III, § 288, a N.B.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Voilà qui est clair.
Nous en revenons toujours à ce constat qu'au lieu de chercher à simplifier la grammaire pour la rendre plus compréhensible, les linguistes modernes s'ingénient à y ajouter des notions inutiles englobées dans un fatras de termes abscons.
Cette attitude rappelle celle des médicastres médiévaux qui, faute de posséder une véritable science médicale, se gargarisaient de discours invraisemblables et totalement incompréhensibles pour impressionner les malades et leur entourage en se faisant passer pour savants.
Quand nous suivons le lien indiqué par Marco, nous avons le sentiment de nous retrouver devant ce type de charlatans qui justifient leur inutilité par du charabia.
Nous en revenons toujours à ce constat qu'au lieu de chercher à simplifier la grammaire pour la rendre plus compréhensible, les linguistes modernes s'ingénient à y ajouter des notions inutiles englobées dans un fatras de termes abscons.
Cette attitude rappelle celle des médicastres médiévaux qui, faute de posséder une véritable science médicale, se gargarisaient de discours invraisemblables et totalement incompréhensibles pour impressionner les malades et leur entourage en se faisant passer pour savants.
Quand nous suivons le lien indiqué par Marco, nous avons le sentiment de nous retrouver devant ce type de charlatans qui justifient leur inutilité par du charabia.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je serais prêt à le croire et cela ne concerne pas que la grammaire, mais aussi les mathématiques. Ayant tenté une redécouverte de la géométrie, je me suis aperçu que les simples déplacements (translations, rotations, homothéties etc. pardon, Jacques ! ) avaient été rebaptisés de noms bizarroïdes auxquels je ne comprenais plus rien ! Même dans ce domaine, mes petits-enfants y vont de leurs sarcasmes quand je m'apprête à les aider : "T'es aussi nul que moi, Papy !"Perkele a écrit :C'est une conspiration pour empêcher les parents à qui il reste quelques notions d'aider leurs enfants.
![[pleure] :cry:](./images/smilies/icon_cry.gif)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je vous pardonne Bernard, d'autant plus volontiers que, si l'algèbre a empoisonné mes études, la géométrie m'a été épargnée. À la place, j'ai eu droit à une formation aux mathématiques commerciales.
C'est une manie actuelle de changer le vocabulaire des sciences et de la culture. Les médecins disent que tout un tas de termes ont changé de nom et qu'il leur faut réapprendre une partie du vocabulaire. Quand c'est pour revenir au latin ce n'est pas grave, mais malheureusement la tendance est à l'anglicisation de la médecine, y compris dans les noms des médicaments.
C'est une manie actuelle de changer le vocabulaire des sciences et de la culture. Les médecins disent que tout un tas de termes ont changé de nom et qu'il leur faut réapprendre une partie du vocabulaire. Quand c'est pour revenir au latin ce n'est pas grave, mais malheureusement la tendance est à l'anglicisation de la médecine, y compris dans les noms des médicaments.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Il y a du vrai là-dedans.Perkele a écrit :C'est une conspiration pour empêcher les parents à qui il reste quelques notions d'aider leurs enfants.
Pour assurer l'égalité des chances entre tous les écoliers, il y a deux solutions : donner des chances aux enfants défavorisés ou en enlever aux autres.
Pour certains gauchistes, il faut utiliser la seconde. C'est le nivellement par le bas. (Il faut couper toutes les têtes qui dépassent.)