le complément du verbe "être"

[Gihad]

Le complément du vebe être, est-ce que c'est un COD / COI ou qu'est que c'est ?
Je suis en France.
"en France". est-ce COI ?

Je suis français. est-ce COD ?

[Jacques]

Je n'ai plus fait d'analyses grammaticales depuis 1951, mais selon moi c'est un complément de lieu (je suis où ?)

[Manni-Gédéon]

Je suis en France.

C'est un complément circonstanciel de temps. Je rejoins Jacques.

Je suis français. est-ce COD ?

C'est un attribut du sujet.

J'ai étudié cela autour de 1970.

[Perkele]

Euh... de lieu... non ?

[Jacques]

Je suis en France.

C'est un complément circonstanciel de temps. Je rejoins Jacques.

Je crois que votre souris fourcha ou que votre clavier dévia : CC de lieu, non ?
Maudits instruments électroniques, ils fonctionnent sur le principe de Murphy !

[Manni-Gédéon]

Bien sûr, je voulais dire cc de lieu. Je manque de sommeil et ça se voit, car ce n'est pas ma première erreur.

[Jacques]

Si vous voulez que nous fassions un concours d'erreurs, lequel de nous deux gagnera ?

[Gihad]

Je suis français. est-ce COD ?

C'est un attribut du sujet.

J'ai étudié cela autour de 1970.

Discutons :

Je suis le pofesseur du français.

"le professeur du français" reste atribut. En d'autres termes, qu'il soit un adjectif ou un groupe nominal, reste-t-il un attribut

[Jacques]

Voulez-vous préciser la forme de la phrase ? Est-ce Je suis le professeur de français (celui qui enseigne la langue française) ou Je suis le professeur du Français (de ce monsieur qui est français) ?

[Gihad]

La deuxième : je suis le professeur d'un jeune français

[Marco]

Je crois que cela a déjà été dit, le verbe être, comme tous les verbes copulatifs (sembler, paraître, devenir, etc.), n’a jamais de COD mais un attribut ou un complément circonstanciel.

[Madame de Sévigné]

Je ne connaissais pas les verbes copulatifs; nous disions les verbes d'état : être, paraître, sembler, devenir, demeurer, rester.

[Perkele]

Peut-être nous évitait-on cette appellation pour le jeu de mots que certains petits malins de la classe auraient pu faire...

[Jacques]

À l'âge où on nous enseignait cela, j'ignorais l'existence du mot que vous évoquez, et je pense que mes camarades ne le connaissaient pas non plus. De nos jours, c'est une autre affaire, mais vers 1945 - 1950 il y avait davantage d'innocence.

[Madame de Sévigné]

Peut-être nous évitait-on cette appellation pour le jeu de mots que certains petits malins de la classe auraient pu faire...

Effectivement, Perkele, mais je rectifie, car pas de petits malins dans ces classes non mixtes, mais seulement des ricaneuses, dont les sous-entendus auraient fort déplu aux religieuses !