DUQUEL ou DONT ?

[Mickaël]

Je me demande si le DUQUEL dans la phrase suivante est bien correct :

"Cette attitude est un principe élémentaire de l’éthique, à propos duquel chacun de nous devra répondre."

Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux écrire:
"Cette attitude est un principe élémentaire de l’éthique, DONT chacun de nous devra répondre" ?

Qu'en pensez-vous ?

[Jacques]

Les deux sont aussi corrects d'un point de vue grammatical. Le second serait peut-être préférable si l'on se place du point de vue de l'idée à exprimer, parce que, dans la première phrase, le verbe répondre semble avoir le sens de "donner une réponse" et non avoir une responsablilité qui engage chacun.
Mon avis ne sera peut-être pas partagé par tout le monde.

[Manni-Gédéon]

Je suis d'accord avec Jacques. Il ne s'agit pas de répondre à une question, mais de répondre de quelque chose, c'est à dire en être ou s'en sentir responsable.

Je prends un exemple plus simple :
Nous devrons répondre de ces actes.
Ce sont des actes dont nous devrons répondre.

[Gihad]

Pardon, Jacques, mais à mon avis la deuxième phrase n’est pas correcte.
L’origine de la phrase, c’est :
Chacun de nous devra répondre à ce problème.
Je pense que je ne peux pas remplacer «à ce problème » par le pronom « dont »
Je pense que dans la deuxième phrase je ne peux pas dire que : « auquel »
« auquel chacun de nous devra répondre »

[Marco]

On ne répond pas à un problème, on répond à une question, à des exigences, etc. Un problème se résout. C’est donc la phrase de départ qui est fausse.

[Jacques]

Pardon, Jacques, mais à mon avis la deuxième phrase n’est pas correcte.
L’origine de la phrase, c’est :
Chacun de nous devra répondre à ce problème.
Je pense que je ne peux pas remplacer «à ce problème » par le pronom « dont »
Je pense que dans la deuxième phrase je ne peux pas dire que : « auquel »
« auquel chacun de nous devra répondre »

Je crois que vous êtes victime d'une erreur de vocabulaire très répandue chez les francophones, et qui existe aussi en anglais et en espagnol : on utilise le mot problème à mauvais escient en remplacement de termes comme ennuis, difficultés, embarras, panne, anomalie, troubles, obstacles, et une foule d'autres. L'Académie elle-même donne dans ce travers. Si on veut respecter l'orhodoxie de la langue, le mot problème appartient au domaine des sciences, plus spécialement les mathématiques et la physique (il n'y a pas de problèmes de biologie, de botanique ou de géologie). Un problème, c'est donc une situation d'ordre mathématique qui demande de trouver un moyen pour résoudre une question. D'où la réponse de Marco, qui vous dit qu'on ne répond pas à un problème et qu'on lui donne une solution.
Voyez aussi le message de manni-gedeon qui souligne la différence entre répondre à et répondre de. C'est cette différence qui rend fautive la première phrase parce qu'il y a confusion de sens.